On a retrouvé le Titanic !


Depuis 1912, nombreux furent les projets d'exploration ou de renflouement du Titanic. Il faudra attendre 73 ans pour que l'équipe franco-américaine dirigée par Jean-Louis Michel, ingénieur à l'Ifremer, et le géologue Robert Ballard, du Woods Hole Institute (Cape Cod, États-Unis) réussisse l’impossible : grâce à son radar à balayage latéral et ses caméras vidéo, le traîneau sous-marin remorqué sans pilote Argo, enregistre la première image du Titanic, le 1er septembre 1985 : une chaudière bleutée.

C’est ainsi qu’on a appris que le Titanic repose par 3 800 mètres de profondeur. Il faudrait empiler plus de 12 tours Eiffel (haute de 300 mètres) pour atteindre la surface depuis le site de l'épave. L'énorme pression de 380 bars qui règne à cette profondeur interdit toute exploration du site sans l'aide de sous-marins sophistiqués conçus pour les grandes profondeurs. Grâce à son partenariat avec l'Ifremer, l'institut océanographique français et l'institut d'océanologie P.P. Shirshov de Moscou, RMS Titanic Inc., a accès à cette technologie.

6 expéditions ont été conduites au cours des étés 1987, 1993, 1994, 1996, 1998 et 2000, en vue de récupérer des objets sur le site de l'épave. RMS Titanic Inc. a effectué sa sixième expédition du 26 juillet au 23 août 2000, période pendant laquelle 28 plongées ont été faites et plus de 800 objets différents récupérés. Parmi ces objets figurent des parties du navire, des effets personnels comme des bijoux, des lettres et des parfums, ainsi que de la vaisselle et de l'argenterie de la White Star Line.

 


Le traîneau sous-marin remorqué sans pilote Argo


Une chaudière, le premier objet aperçu en 1985

 

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