Ce sont les cendres, provenant de la combustion des rameaux bénis l'année précédente, qui ont donné leur nom au Mercredi des Cendres (8 mars).

Ce jour marque pour les chrétiens le début du Carême, période pénitentielle de jeûne et de méditation, d'une durée de quarante jours, qui prépare Pâques (23 avril). Selon les Écritures, le Christ fit une retraite de quarante jours au désert avant de commencer sa prédication.

Lors de l'office du jour, le prêtre trace une croix au front des fidèles pour leur rappeler qu'ils sont mortels et les appeler à la pénitence et à la conversion.

"En Carême, saumon et sermon sont de saison", selon le dicton. Autrefois, l'Église imposait un jeûne strict, un seul repas par jour, sans viande, que remplaçait le poisson.

Le jeûne demeure rigoureux dans les Églises orientales. Dans l'Église latine, le ``faire maigre'' a été assoupli. S'ils le peuvent, les fidèles doivent s'abstenir de viande le Mercredi des Cendres et tous les vendredis de Carême et se priver substantiellement de nourriture le Vendredi Saint. Ce doit être pour les chrétiens un temps de retraite spirituelle et de partage. Des collectes, résultats de privations, sont faites au cours de la période au bénéfice d'œuvres humanitaires. Au cours de cette période, le Gloria et l'Alléluia, chants de gloire et de joie, sont omis lors de la messe et les ornements sont violets, couleur de pénitence.

Entrer en Carême, de nos jours, ne va pas de soi. Plusieurs d’entre nous peuvent difficilement se soustraire à leur travail ou à leurs obligations familiales pour recevoir les cendres. Et que faire du jeûne auquel nous invite l’Église aujourd’hui? Le rythme de notre vie de tous les jours laisse décidément peu de place, en plein cœur de semaine, au rythme liturgique...

Pourtant, nous recevons aujourd’hui un appel, formulé explicitent dans la seconde lettre de Paul aux Corinthiens: "Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu." Cet appel bris le rythme de nos soucis quotidiens et nous invite à nous laisser déranger. Le temps du Carême s’impose à nous, avec son invitation à l’aumône, au jeûne et à la prière. Ces gestes, nous pouvons les poser sur la place publique, tel que l’exhorte le prophète Joël, ou dans le secret de nos maisons, comme le conseille l’évangile de Matthieu. Peu importe la manière, ces actions sont des chemins pour convertir notre mode de vie, nos valeurs, notre corps, notre cœur et nos relations. Toutes les dimensions de notre vie sont appelées à se laisser réconcilier avec Dieu.

Seigneur,

ouvre mes yeux sur ce qui tisse mon quotidien,

afin que je voie

là où tu dois agir,

là où tu dois me donner du souffle.

Au fil des jours de ce temps de Carême,

je veux apprendre à laisser de côté

ce qui est de trop dans mes occupations,

ce qui ne laisse pas assez de place

à la gratuité, au pardon, à l’action de grâce, à la solidarité...

Seigneur,

guide-moi sur le chemin de réconciliation

avec moi,

avec l’autre,

et avec toi...

Par le passé, la manifestation avait ciblé les entreprises qui voulaient faire de l’enfouissement pêle-mêle ou de l’incinération, une façon inacceptable de se débarrasser de nos déchets alors que nous nous proposons la politique des 3R.

C’est-à-dire: réduction à la source, recyclage, récupération.

Cette année, il était devenu important de rappeler au gouvernement actuel l’importance de respecter les recommandations du BAPE suite aux audiences publiques à travers le Québec de 1995.

De ces audiences publiques auxquelles nous avons participé avait découlé plusieurs recommandations que nous avions applaudies.