Anne Roberge

Journée de la femme
«Fonce ma poule!»




Taram, taram... oui, c'est aujourd'hui la Journée mondiale de la femme. Il me semble avoir tellement de choses à dire, sur cette fameuse Journée... Je ne sais pas par où commencer.

Je me demande pourquoi nous avons besoin d'une "Journée"...
Sans m'attarder au passé, j'ai juste envie de me poser quelques questions...

Sommes-nous si inquiètes, tracassées, peureuses, traumatisées...?

Pour cette "Journée de la Femme", j'ai envie de me laisser aller et de dire à toutes vous autres:
- Il faut aller de l'avant.

Et le plus beau cadeau que mon père m'a dit, avant de mourir, c'est...
- Fonce ma poule;-)

Aujourd'hui, les femmes du monde entier vont réfléchir sur leur sort... Marches pour la paix et contre la pauvreté, tables rondes sur la violence sexuelle ou les femmes au travail, partout on s'interroge.

Il y aura de l'action dans toutes les grandes villes du monde avec le départ, à Genève, de la "marche mondiale des femmes contre la pauvreté et contre la violence faite aux femmes".

L'important dans tout cela, c'est de forcer les gouvernements à agir, légiférer et accélérer le changement des mentalités.

Allez! on fonce!


Journée internationale de la femme / Semaine internationale de la femme
Du 2 au 8 mars 2003
Point culminant : le 8 mars 2003 (Journée internationale de la femme)


Cette année, la Semaine internationale de la femme, dont le point culminant est le 8 mars, débute le 2 mars et se poursuit pendant sept jours. Au Canada, le thème retenu pour 2003 est les femmes et les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC) :

Cyberfemmes : branchées sur la révolution numérique!
L'avènement de nouvelles technologies, tel l'Internet, a révolutionné la façon dont les gens travaillent, s'amusent et communiquent. Ce thème offre donc aux Canadiennes et aux Canadiens l'occasion de réfléchir aux répercussions des TIC sur les femmes et sur la façon dont ces technologies peuvent contribuer à leur donner du pouvoir et promouvoir leur égalité.

Gracieuseté de : http://www.canadian-health-network.ca



Porter, partout, la parole des femmes

Le 8 mars 2000, a eu lieu, dans le monde, le lancement officiel de la Marche mondiale des femmes. Les Américaines, les Asiatiques, les Africaines, les Européennes, les femmes arabes et les femmes autochtones ont expliqué au monde pourquoi elles se lançaient dans cette formidable aventure.

Dans les rues de nombreuses villes, les femmes ont appuyé ce lancement. Derrière les marches festives, où elles brandissaient des marionnettes, portaient des masques de carnaval et des costumes de toutes les couleurs, éclatait le sérieux de cette première action.

La clameur des femmes

Elles ont ensuite rédigé des plates-formes de revendications nationales, tenu des ateliers de formation, préparé des actions nationales.

Jusqu'au 17 octobre 2000, date choisie pour mener les actions mondiales, qui coïncide avec la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, les militantes de la Marche ont agi.

Elles se sont jointes aux manifestations telles la Journée internationale du travail le 1er mai, la Journée internationale de la santé des femmes en Amérique latine, la Journée panafricaine de la femme le 31 juillet, la Journée mondiale de la femme rurale le 15 octobre … Dans une cinquantaine de pays, il y a eu des marches et des rassemblements nationaux.

Parallèlement, elles ont collecté les signatures de soutien à leurs revendications, et les ont remises aux autorités de leurs pays. Au prix, parfois, de nombreuses difficultés. En Turquie, elles se sont fait arrêter à deux reprises alors qu'elles tentaient d'envoyer les cartes d'appui.

Elles ont utilisé de nombreux modes d'expression : théâtre, danse, chant, poésie, prises de parole diverses, sifflements, cris, youyous, bruits d'ustensiles de cuisine frappés sur les casseroles vides, battements de mains, slogans, entrevues dans les médias…


La Marche en chiffres

 

 
En avril 1998, la Marche comptait 275 groupes participants issus de 54 pays et territoires.
 
En 2000, il y avait 6000 groupes provenant de 161 pays et territoires. Sur ce nombre, 114 avaient une coordination nationale.
 Parmi les actions menées, on a recensé : une cinquantaine de marches nationales, 11 rassemblements provinciaux, 5 rencontres et marches régionales, de nombreuses participations à des actions nationales, à des ateliers, conférences, rassemblements locaux, etc.
 
Quelque 58 coordinations nationales ont élaboré une plate-forme de revendications nationales ; il y a également eu 5 plates-formes régionales.
Quelque 14 d'entre eux ont créé un site Web de la Marche.
 
 
La Marche a récolté 5 084 546 signatures en appui à ses revendications.

Gracieuseté de : http://www.ffq.qc.ca/
 

Journée mondiale des femmes

 
 
Un peu partout dans le monde les femmes ont manifesté. Dans un acte spectaculaire, aux Philippines, les manifestantes se sont teint les cheveux avant de les couper et de les brûler. Elles réclament que la nouvelle présidente, Gloria Arroyo, donne priorité à leurs revendications.
  Cette Journée mondiale de la femme donne également lieu à des déclarations de hauts dirigeants politiques. En Russie, le président Vladimir Poutine a admis mercredi que les femmes russes subissaient une discrimination tant au niveau politique qu'économique.
À Bruxelles, la Commission européenne proposera au Parlement européen d'accorder des autorisations de séjour temporaire aux femmes d'Europe de l'Est contraintes à la prostitution dans les pays de l'Union Européenne.

Cependant, comme le souligne un rapport d'Amnistie internationale publié mardi, des millions de femmes à travers le monde continuent à vivre dans la terreur. Une femme sur cinq affirme avoir déjà été victime de violence physique et sexuelle.
Ce problème ne se limite pas aux pays en voie de développement. Aux États-Unis, une femme est battue toutes les quinze secondes. Chaque année, 700 000 femmes sont violées.

40 % des femmes indiennes et 35 % des Égyptiennes affirment avoir été battues ou abusées sexuellement par leur mari.



Dans de nombreux pays musulmans, comme la Jordanie, l'Irak et le Pakistan, les femmes sont victimes de «crimes d'honneur» qui peuvent aller jusqu'à l'homicide.




Dans les conflits armés, les femmes sont aussi les grandes perdantes. Ce fut le cas des femmes tutsies lors du génocide au Rwanda en 1994, ainsi que des musulmanes serbes, croates et albanaises dans les conflits des Balkans. Le viol a été récemment reconnu comme un crime contre l'humanité par le Tribunal pénal international de La Hayes.
Cependant, et toujours selon le rapport d'Amnistie, intitulé «Ces femmes que l'on détruit», la torture des femmes et des enfants est souvent pratiquée par des proches des victimes, soit des membres de leur famille ou de leur communauté.

Gracieuseté de : http://www.radio-canada.ca/


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