Suivi de Timon Gaudreau !!!

Séjour chez sa tante Marie-Mélanye

 

Auteur

Marie-Mélanye Gaudreau

 

 

                             

 

Concepteur

Marie-Claude Ferron

 

Lundi :

Tante Marie-Mélanye devait prendre, chez la MÈRE... un fameux colis, que ma maman Sandra avait déposé. Comme ma maman n’a jamais eu de vacance depuis le premier jour ou elle a commencé à travailler… Enfin, elle a fini par se décider.

 

 

Je m’appel « Timon ». Je suis un Doberman Miniature... mais ne vous y fiez pas !!! ma petitesse n'affecte en rien les qualités de ma lignée. J’attendais donc avec impatience (plutôt ma maman, que ma tante, mais passons). Tante Marie-Mélanye ne se sentait pas en sécurité avec moi dans l'auto, car je n’étais pas attaché.

 

 

Elle m’emmena quand même, mais fut très très inquiète tout le long du chemin et enfin elle m’installa confortablement dans sa maison, puis sortit l’attelage du cousin Harley « ex-chien de ma tante, maintenant décédé », qui lui avait fait, alors qu’il n'avait qu'un mois, qui aussi auparavant avait appartenu à Tocxon « ex-chat de  ma tante, lui aussi malheureusement  décédé ». Après cela, elle ferma la porte de la chambre et celle de l’ordinateur pour réduire l’espace, au nouveau venu, pour l’avoir plus à l’oeil. Un dégât ça arrive vite… Surtout, je ne savais pas encore où aller. Enfin Mathieu rentra et flatta son neveu avec gentillesse. Mais même à cela, j’étais un peu dépaysé et je ne mangeai que la moitié de mon bol du matin.

 

 

Mais ce n’était que passager, car je repris vite mes aises, sur le bedon de « mi-n'oncle » qui faisait une sieste, pour son bien-être... disait-il. Le « mi-n’oncle Mathieu » en question se plaignit cependant de la chaleur, causé par moi, Timon, mais il n’a jamais voulu enlever ma créature chaude de son « ventru bedon ».

 

 

Viens l’heure du dodo. 

Je ne pris pas mon bain et je sentais le chien, alors le méchant « mi-n’oncle » m’a mit dans ma cage.

 

 

 

 

Sans eau et sans nourriture pour pas que j’ai envie de faire pipi pendant la nuit et ma gentille tante me prêta une couverture bien douillette pour mon confort. J’ai eu l’audace de rechigner une seconde pour dire que je voulais dormir avec eux, mais ma tante à sitôt fait de me dire « non ». Et je m’endormis d’un sommeil profond, bizz, bizz… mon nez faisait.

 

 

Mardi :

Deuxième journée… Mathieu se leva le premier, me sorti dehors pour que je me soulage. Il déjeuna et à l’heure de son départ pour son travail me remit dans ma cage, car ma petite Tantine dormait encore. Lorsqu’elle se leva enfin, elle s’habilla alla faire un pipi et sortie son compagnon pour qu'il se soulage enfin! Ma tante était contente car le petit n’avait rien fait dans son lit. "Bravo ! Bébé chien !" me dit-elle.

L’avant-midi passa vite et je commençai de temps en temps, à grignoter de la moulée, ici et là, mais pas plus. L’après-midi vient et tante Marie-Mélanye devait partir pour son rendez-vous avec une folle qui travaille pour le gouvernement et décida d’emmener son jeune ami.  Elle m’enfila l'attelage de sécurité, m’installa sur le banc du passager et nous partîmes vers l’aventure… Avant d’aller au rendez-vous, Marie-Mélanye devait ramasser ma grand-mère. Qui d’ailleurs dit à sa fille, que se serait dangereux de m’emmener avec eux et de me laisser dans cette chaleur à les attendre dans l’auto. Elles promirent donc de revenir dans une heure me récupérer pour me ramener à la maison. Qu'elle chance ma cage n'avait pas suivi, j'étais donc LIBBRE, LIBRE!

 

 

 

Guismo prit donc soin de son ennemi juré, MOI,  le chien. À contre coeur, bien sur

 

 

et Gumby resta à l'écart, il se souvenait qui était le maître de ces lieux.

 

Grand-maman et tante Marie-Mélanye arrivèrent en retard, comme d’habitude, « Ah ! Les Femmes ! » mais, je ne m’en étais pas rendus compte parce que je m’étais endormi à point fermé sur le divan.

De retour à la maison, j’ai eu une envie subite de me vider la pense sur le pommier que cousin Harley détestait tant. Pauvre de moi, j’étais coincé avec un cheveux de ma mère où l’on pense et je n’étais point capable de m’en débarrasser. Tantine a bien rit de moi, sans le vouloir, et au lieu de m’aider, elle m’offusqua, moi la pauvre bête en détresse. Mais fortuit, je  m’en libéré tout seul et ça m’a fait une bonne sensation, car après, j’ai "pêté" ma bulle et couru comme un fou autour du pommier malsain.

 

 

 

Le soir s’approchait et vient le temps pour moi de prendre mon bain. Tante Marie-Mélanye me  lava avec amour et me bichonna, avec le shampoing de son fils disparu, cause de maladie, « Que Dieu Chien est son âme! ». Un shampoing exprès pour le poil noir, qui rend encore plus noir et plus soyeux. Après mon bain, elle prit le séchoir à cheveux et s'occupa de mes poils mouillés, lava mes yeux, mes oreilles et le plus dure, me coupa les ongles d’orteil. HUM! Je tremblais un peu, mais ça valait la peine et je méritai un biscuit pour chien, que j’allai bien entendu manger sur le beau, doux et antidérapant tapis que tante Marie-Mélanye chérissait tant. Elle ne me chicana pas, mais je voyais dans ses yeux qu’elle y pensait vraiment. Je passai outre, trop content de ma situation.

 

 

Après, pour soulager la frousse qu'elle m'avait faite, Marie-Mélanye mit de la musique Rock'N Roll, à fond la caisse et dansa avec le seul mâle de la maison, comme une folle, au son de la musique du diable, avec son Prince à quatre pattes,

 

 

faute du maître qui travaillait ENCORE.

 

 

 

 

Elle remarqua même, que je la regardais d’un drôle d’air, je n’étais vraiment pas rassuré, je croyais qu’elle était posséder du démon. Ce que les humains peuvent agir drôlement parfois! Je décidé donc de m’en éloigner de peur d’attraper cette crise passagère de ma  tante, enfin espérons-le…    

 

 

Le calme revient enfin et je m’endormis sur le divan en attendant que mon mi-n’oncle rentre du boulot, pour lui montrer ma belle fourrure. Quel bel apparat ! et que je suis fier de montrer mon beau corps d’Apollon chien, à mon maître de vacance.

 

 

Mercredi :

Encore un fois, oncle Mathieu fait sortir « Ti-monstre » ainsi me surnomme-t-il, parce qu’il dit que je suis un petit monstre, mais je rechigne et je ne veux pas faire mes besoins. Timide j’imagine! Alors oncle Mathieu, me dit « sèche », parce qu’il n’a pas le temps d’attendre que je me décide à lever la patte. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? On là, où l'on ne l’a pas! Pas un seul matin, pas un, mi-n'oncle Mathieu n’a réussi à me faire faire mes besoins. Par contre, avec ma tante bien-aimée, elle... elle a le tour avec moi! J’y vais, j’y cours, j’y vole. 

La journée à été très mouvementée, comme à son habitude. Ma petite Tantine s’est enfin lever, s’habilla et m’emmena faire mon pipi, où je me dirigeai résolument vers mon cher pommier pour y faire « ma crotte ». Pourquoi ais-je toujours ses foutus cheveux, collés au derrière, ça commence à devenir agaçant. J’ai l’air ridicule avec ma crotte en horloge grand-père.

 

 

Tante Marie-Mélanye commence son ménage. Je la suis partout, un vrai chien de poche. Elle va dans la chambre, je vais dans la chambre, elle va au salon, je suis toujours sur ses talons. Parfois, elle court pratiquement, mais elle ne me perdra pas si facilement. J’adore lorsque mon toutou gris est sur son chemin, elle donne un coup de pied dessus et moi je cours encore après.

 

 

 

 

 

Je cours, je cours, je cours partout. Youpi, youpi...

 

Dans la salle de bain, elle tri le linge sale. Il faut que je fouine là aussi, « ah! ça c’est l’odeur de mi-n’oncle et ici ma tante, et encore mi-oncle ». Comme c’est bon de fouiller, s’en être chicané. Je m’enfile la tête dans un bras, c’est drôle… je suis un humain et j’essais de marcher, oups, je tombe, mais je me relève aussitôt et poursuit mon investigation. 

Après cette grosse journée de ménage, où je l’ai suivi partout, on a le goût d’aller se promener. Sur le bord de la route à pied, je marche fièrement, tête haute et les pattes raides, de vraies jambes de bois. J’ai peut-être pris une trop grosse marche, je sens ma langue qui flache à gauche, après tout, moi, j’ai couru toute la journée, ma tante n’a pas l’air de s’en souvenir. 

Après nous sommes aller au dépanneur, en auto, cette fois, mes pieds me font mal, ils fallaient que je les repose un peu, après tout. Nous apportions pour $46,20 de bouteilles, c’est à dire 19 caisses de 24 bouteilles de bières... vides. Je me sentais ridicule. Le gars du dépanneur commençait à « sacrée », mais lorsqu’il m’a vu sur le siège du passager, il s’est arrêté. Je fais toujours fureur partout où je vais! Personne ne connaît ma race et lorsqu’ils sont informés, alors ils se tiennent tranquille, ils connaissent notre réputation. Il s’est tenu très très tranquille, le Monsieur, c'était mieux pour lui.

Ensuite le courrier. Même chose, là aussi à la rencontre d’un marcheur ! « C’est quoi ça ?. Es-t-il  à son plus gros ? Quel âge a-t-il ? Je vais essayer de me rappeler le nom de sa race et en parler à ma femme ! » Toute la journée se fut comme ça. Que d’attention ! Mais quand même, que les gens sont stupides, ne pas connaître ma race, me déplaît au plus au point, me prends-ton pour une merveille... Dans le fond, si l’on me déclarait la 8e merveille du monde, mon ego en serait très très flatter.

 

 

Je n’ai pas dormi de la journée, ce fut un peu difficile. Le soir, j’ai regardé des affaires bien plates à la télévision et je me suis endormi sur ma tante, pendant qu’elle me berçait. Ah ! comme c’était douillait et agréable.

 

La nuit venue, hop! de retour dans mon lit, j’étais bien content. Je ne sais pourquoi, je n’ai mangé qu’une portion de nourriture depuis mon arrivé !!!

 

 

Jeudi :

Tout le contraire de mercredi. Journée bien plate pour nous deux. On a passé la journée à paresser. Journée divan. On a même fait une sieste, dans le lit de ma tante. « Ah ! comme c’était bon, dans son lit bien dodu », mais bien plate la journée,

 

 

au moins j’ai pu me reposer de la journée d’hier! Je craignais un peu que se soit toujours aussi fatigant les journées chez ma petite Tantine.

 

 

Vendredi :

Enfin « youpi, c’est vendredi ». Tante Marie-Mélanye s’est lever de bonheur, elle ramasse les traîneries. Comme un bon chien, je la suis partout. Je suis de bonne humeur et elle aussi. Toutes les fins de semaine, ils vont sur leur terre, leur camp y est monté, j’espère qu’elle va m’inviter. 

Mathieu a fini de bonne heure, ce qui nous fait encore plus plaisir. Il termine ses armoires pour le camp, dans la garage et Tantine, prépare la bouffe. Enfin, tout est prêt.

Bravo, on décolle et je suis du voyage, j’ai tellement eu peur qu’elle me laisse à la maison. « Ah ! ma chère Tantine, je t’adore ». Je suis sur ces genoux. « J’espère que je ne lui fais pas mal avec mes pattes, je dois me raidir pour ne pas tomber », mais je crois que mes griffes lui rentrent dans la peau, c’est bien contre ma volonté, mais elle endure. Quand donc ces humains penseront-ils à faire des sièges pour notre confort, ÇA PRESSE.

Nous arrêtons à St-Gab, au Métro, ils nous manquent 2 ou 3 petites choses. Je regarde mi-n’oncle qui s’éloigne du camion. Il a lancé un genre de « wack » ou un « ouf » ou un « miaule », enfin un son bizarre, que je n’avais jamais entendu. « Ne t’inquiète pas, je surveille Tantine », lui répondis-je, dans mon langage de chien. J’ai trouvé ça très drôle. Après nous avons fait une autre halte, au Rona, pour une scie à main. Là, je regarde encore Mathieu s’éloigner. « Reviens vite, je commence à être fatigué du camion et ma Tantine aussi ». Je regarde par la fenêtre « Mon Dieu, que c’est haut ce camion, attention de ne pas tomber, je vais quand même mettre mes pattes de derrière sur Tantine, ça va être encore plus haut ». Je sais que Tantine à mal, mais la vue est si belle d’ici. 

Enfin rendu!... Je peux me dégourdir les jambes, sous les yeux de Tantine, qui surveille mes moindres gestes. Ils se font cuirent du blé d’inde, mais ne m’en donne point, je vais donc alors voir ma moulé. Un petit peu ne me fera pas de mal, à force de les regarder manger, moi aussi j’ai faim. 

Le soir vient… On fait un feu, Tantine est étendue près de Mathieu dans mon dos sur une chaise longue, Je suis bien fatigué et je dors dans son manteau, la tête rentrée pour être au chaud. Que s’est bon et calme, l’on dit qu’il y a des loups, mais tout est silence ce soir.

L’heure du dodo arrive, Mathieu a bien dit à Marie-Mélanye que je dormirais dans MA cage. Pour ne pas avoir froid, elle me donne un oreiller, qu’elle avait brûlé, par mégarde à cause de la mousse. Je m’installe et je m’endors. Pourtant pendant la nuit, Tantine se réveille en sursaut, elle entend du bruit. Après quelques instant d’hésitation, elle s’aperçoit que je grelotte dans ma cage et que celle-ci bouge sous les secousses de mes frissons. Elle décida d’aller faire un petit pipi et de m’en faire faire un aussi. « Ouf! il fait très froid dehors ». S’en faire de bruit, nous rentrons, elle écoute voir si Mathieu dort, puis elle me glisse avec elle dans son sleeping où enfin je pu commencé à me réchauffé et arrêté de trembler, mieux valait faire attention pour ne pas réveiller mi-n’oncle.

Mais l’aurore, pointe doucement le bout de son nez, mi-n’oncle se réveille. "Coup donc c’est quoi ça ?" demande-t-il en me montrant du doigt. Je suis à l’affût, j’ai peur de retourner dans ma cage, mais Tantine lui répond "C’est du poil qui m’a poussé cette nuit !". Bien entendu, il ne l’a pas cru et l’a regardé d’un drôle d’air. "Il faisait si froid cette nuit, il grelottait dans sa cage".

 

 

Samedi :

Gros déjeuné!… Plus pour oncle Mathieu que pour moi. Il a englouti : 2 oeufs, bacon, saucisses à hot dog, pâté sur les toasts, sept en tout, café, etc … J’en avais quasiment mal au coeur et à voir l’air ahuri de Tantine, elle était de mon avis. Moi je regardais, de mes gros yeux ronds. Oncle Mathieu m’a enfin donné du gras de gelée de rôtie, il était minuscule, pas plus gros que mon pouce, mais quel délice! miam, miam… J’avais été gentil tout le long du déjeuner, je le méritais bien, n’est-ce pas? 

Tantine s’est mise à lire Harry Poter sur une chaise longue à l’extérieur. Je m'amusais avec des sauterelles qui semblaient bien juteuses, mes nouvelles amies. Tantine avait peur que je lui en rapporte une sur elle. "Yack", faisait-elle. Oh ! une à droite et l’autre à gauche, ouf! elles sont vites, mais moi aussi. Quel plaisir ! Mathieu passait la tondeuse dans l’entrée, car l’herbe était haute et il ne voulait pas que quelqu’un égratigne sa voiture. Après tout cet exercice, une sieste bien mérité pour les trois... et hop! au dodo. 

Au réveil, une autre chasse s’ouvre pour moi, les mures. Dès que Tantine en cueilles, je lui en vole une. Comme c’est beau, tout rond, tout noir, ça tourne, ça saute, sous mon coup de patte. Oups ! une dent l’écrasa, miam, miam... c’est bon!...  Alors me voilà parti à la CHASSE AUX MURES. J’essaie de les voler à Tantine, mais comme elle me repousse gentiment, je la regarde faire. Ah! voilà comment elle les a trouvé, ils sont sur ces petits arbustes. Essayons de les prendre. Voilà, j’ai réussi, miam, miam, comme c’est bon! Ma queue frétille de plus en plus vite.

 

Tantine rit de me voir faire. Elle est toute surprise que je ne prenne que celles qui sont noires, vraiment noirs, pas les rouges. Pourquoi est-elle si surprise, je fais comme elle? Pas bête le chien, hein? Celles qui sont en haut des arbustes ont l’air plus appétissantes que les autres, allons voir! Mais une petite lichette sur la main de Tantine, en passant s’est rigolo, elle fait: "Yark", à chaque fois, mais je suis plus vite qu’elle et elle si fait prendre à plusieurs reprises, hi ! hi ! 

Les pots de Tantine n' étaient pas encore pleins et elle n’en trouvait plus, alors de mon nez fin, je lui indiqué, où il y en avait encore. Elle riait, elle trouvait ça drôle. J’ai fait un peu le petit cochon, je mangeais celle qui était à terre. Eh bien! pourquoi les laisser pourrir dans la nature, c’est mieux dans mon ventre, non? Tantine, était sur que demain j’aurais la diarrhée, elle avait horreur de ramasser du mou... Bien non, tu allas bien!

La journée continuait tranquillement. Le soir venu, il faisait moins froid que la veille. Mathieu fit son feu. Moi, je ne tenais plus en place, je voulais fouiner partout, mais Tantine m’attaché pour ne pas me perdre de vue. Elle avait peur qu’un loup me mange, la voyez-vous expliquant cet accident à sa soeur, que son bébé est mort, faute de surveillance. "Un loup est passé par-là en silence et il avait une fringale". Misère… J’aime autant ne pas savoir la crise que maman aurait faite, autant aller se suicider ou me donner en pâture au loup. Quoi qu’il en soit, je crois que je lui tapais sur les nerfs, en ce moment. Monte, descend, monte, je ne tenais plus en place. 

Après une heure, près du feu, on aperçoit de la lumière qui vient d’en bas du chemin. Quelqu’un en quatre roues montait? Ah! ces prétentieux, ils croient que tous les chemins mènent à Rome. Mathieu allait se lever pour leur dire que le terrain était privé. Que ne fut pas notre surprise, à tous, grand-papa et grand-maman en moto. Ils venaient faire un tour et passé la nuit au camp. On étaient tous tellement contents, je sautais encore plus. "Grand-maman, grand-maman, je suis là moi aussi, prends-moi !". Enfin elle se penche et je me blotti dans ses bras. Elle a froid, elle grelotte, j’essaie de la réchauffer. Tantine n’en croyait pas ces yeux, elle était très surprise que sa mère se soit souvenue du chemin, elle n’était venue qu’une fois et c’était de nuit. 

Ils se sont installés devant le feu, pour se réchauffer. Grand-père racontait des histoires à faire peur, mais Tantine n’a pas mordu. Puis, elle et Mathieu sont allés préparer leur lit et je reviens me blottir dans les bras de grand-maman, beaucoup plus chaude maintenant. Enfin, nous sommes rentrés! Mathieu ne voulait pas de moi dans son lit, mais grand-père comme toujours c’est empresser de me prendre, où il me plaça entre grand-maman et lui.

Quoique personne n’ait vraiment réussi à fermer l’oeil de la nuit, même pas Dame Nature et ses occupants. Car grand-père qui lui, a dormi presque comme un loir, fit peur à tout le voisinage par ses ronflements, qu’il faisait trembler les murs de notre petite demeure. Il s'est réveillé souvent, mais je crois que se sont ces ronflements qui l'on réveillé plus qu'autre chose.

Pourtant Tantine, dans son coin, elle non plus ne dormait pas. Je crois qu’elle me regrettait, mais j’étais si bien au chaud, que j’osais à peine bouger, dans ce repaire douillet. Elle l'a dit le lendemain matin, qu’elle m’avait regrettée.

 

 

Dimanche :

Grand-père se réveille le premier, à 9 heures. Je sors des couvertures en courant et je vais rejoindre Tantine, pour me faire pardonner mon abandon de cette nuit. Ont déjeuna et après avoir tout ramasser, ce fut le retour au bercail, nous y fûmes pour 3 heures. Mi-n’oncle avait passé la remarque "On voit qui est la maîtresse"», car je ne quittais plus ma Tantine d’un pouce. Si jamais ma maman me donnait à Tantine, je serais un vrai papier collant, qu’elle plaisir d’être avec elle, mais ma maman me manque quand même beaucoup, j’ai si hâte de la revoir.

 

 

Lundi :

Journée ordinaire, pour personne ordinaire. Je vais m’ennuyer de ma Tantine, car nous sommes sur le chemin du retour. Je rentre chez moi, avec mon papa et ma maman.

FIN

 

 

 

Le 12 août 2002

 

 

Je suis parfait comme chien.

Il faut simplement, ne jamais crier après moi.

 

À la prochaine Tantine, mi-n’oncle, grand-papa et grand-maman,

dans un avenir….. proche je l’espère..

 

 

 

Pendant les vacances

de maman Sandra et

Éric en Gaspésie..

 


 

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