Toujours
est-il que, le jour de l’accouchement, dès
sa venue au monde elle s’est mise à pleurer
sans s’arrêter. Donc comme tout bonne mère
le fait avec son enfant, j’essayai de la
consoler. Je l’appelai par le prénom que
j’avais choisi et lui dit : "Ben non
Karianne ne pleure pas" et continuai de
lui parler ainsi quelques instants. Mais à
chaque fois que je lui disais Karianne, elle
se mettait à pleurer de plus belle.
M’apercevant de ce fait, je m’essayai avec
Arielle qui était mon deuxième choix. La réaction
a été spontanée; elle diminua ses pleurs.
Nous sommes tous restés surpris dans la
chambre. Mais malgré le fait qu’elle avait
diminué ses pleurs, elle pleurait tout de même.
Alors ma mère qui était présente lors de
mon accouchement, me dit : "Essais celui
que je t’avais suggéré". Je
l’appelai donc comme ma mère l’avait suggéré.
Alors je lui dis: "Myrka, Myrka, viens
voir maman. Dis-moi pourquoi pleures-tu
ainsi?" Et dès qu’elle entendit Myrka,
elle cessa de pleurer aussitôt pour ne plus
jamais l’entendre pleurer que pour ses
besoins normaux. Nous n'en revenions pas
personne de ce qui venait de se passer. Autant
le doc que les infirmières. La chose que je
sais aujourd’hui, c’est que l’on est sûrement
prédestiné à un prénom. Car pour ma plus
vieille, si j’avais su ça avant,
probablement que j’aurais pu éviter bien
des pleurs. Alors voilà ma petite aventure.
Bonjour à tous.