Mon père

Mon père est née le 1 mars 1937, il s'est marié avec ma mère à 20 ans, ils ont eu 4 enfants ensemble. Il a travaillé pour une grosse usine, qui s'appelle l'Alcan. Il a toujours travaillé très fort, c'était un homme que l'on surnommait le ti-chien, parce qu'il avait du coeur au ventre.

 

 
Il prenait de la boisson les fin de semaine, il partait avec $2,00 dans ses poches pour aller à l'hôtel mais il revenait toujours chaud, il tirait du poignet, et quand il gagnait, il prenait une bière, ma mère n'aimait pas ça du tout, alors quand il arrivait à la maison chaud la bagarre éclatait, il se chicanait et nous ses enfants ont avaient peur, c'était toujours apeurant parce qu'il frappait ma mère, on passaient la nuit blanche à trembler sous nos couverture. Même des fois, il voulait mettre la maison en feu , nous ont essayaient de l'arrêter, mais c'est nous qui recevions le bidon d'essence et il avait une allumette dans les mains prêts à nous la lancer, ont faisaient venir les policiers et il passait la nuit en prison et le lendemain il nous demandait pardon. Quand il n'était pas en boisson, c'était le plus fin des pères, toujours à essayer de nous faire plaisir, il nous gâtait beaucoup.

En 1967, il est parti avec ma mère et un couple d'amis à Montréal en voyage, nous les enfants ont se faisaient garder par nos tantes du côté de ma mère, moi et ma soeur ont était chez ma marraine et mes 2 frères chez nos tantes, ils étaient partis pour une fin de semaine et là le drame arriva, ils ont eu un accident de voiture, mon père a été le plus toucher. Ils sont rentrer dans un van et mon père a été éjecter de la voiture et est rester coincer entre le montant de la van et le pare-brise de la voiture. Ils ont pris les mâchoires de vie pour le sortir du véhicule, il n'a même pas perdu connaissance tellement il avait du chien, ils sont aller à l'hôpital, ils l'ont opérés, il avait des fractures aux crâne, les jambes, les bras, le bassin et les hanches cassées. Il avait même avaler son dentier, les médecins de Montréal lui donnait 1 chance sur 10 de vivre il a été hospitaliser 9 mois à Montréal sans que l'on puissent le voir, nous ses enfants.

Il était sur la morphine des doses très fortes et il avait un caillot de sang à la tête qui se déplaçait sans qu'on puisse lui enlever. Pendant 9 mois, il voulait nous revoir alors les médecin l'on fait descendre par ambulance à l'hôpital de Chicoutimi. Un bon dimanche, ma mère nous amène à l'hôpital pour voir notre père, moi j'avais hâte de le voir, ont s'ennuyaient beaucoup de lui. Mais arriver dans sa chambre, je l'ai pas reconnue, il était pâle, il n'avait plus de cheveux sur la tête et dans le plâtre jusqu'au cou, les jambes et les bras accrochés et il avait même un trou dans la gorge et pour parler, il pesait sur le trou pour faire sortir le son de sa gorge. Il avait 10 livres de sable pour le tenir et des broches dans les joues, je lai regarder en me disant que ce n'était pas mon père, ça ne se pouvait pas. Mais il avait ses yeux qui me regardais en pleurant et j'ai su à ce moment là que s'était lui, mon père qui souffrait, comme le bon ti-jésus sur la croix.

Quand l'accident est survenue j'avait 7 ans et je peux vous dire que ça m'as frappé et je me souviendrai toujours de son visage et de ses yeux plein d'eau. Mais comme je vous disais plus haut il avait du chien et il voulait vivre pour ça famille, alors il est sorti de l'hôpital avec le lit parce qu'il ne pouvait pas sortir de son lit, je me souviendrai toujours de cette journée, j'étais à l'école et j'avais tellement hâte d'arriver à la maison pour le voir, que lorsque la cloche a sonnée, je me suis mise à courir jusque chez moi, même les voisins sortaient dehors pour me dire que mon père était rentrer à la maison. C'était une fête et toute la veillée ont a eu de la visite, tous le monde était content de le voir à la maison. Il a commencé a marcher en faisant le tour de la table avec la vadrouille, ensuite il a eu des béquilles et il a marcher avec une canne. Au bout de 3 ans en 1970, il a bâtit une maison sur le ventre, c'était la maison de mon oncle et je le voyais travailler.

Je le suivais partout de peur de ne plus le voir ou qui est un autre accident. Au début 1971m il a reprit son travail à l'Alcan, il a fait une semaine avec ses potes, mais  c'était trop difficile pour lui, alors il l'on placé comme concierge et quand il arrivait à la maison il avait les jambes enflées, il les frottait et je sais que ça lui faisait mal, mais jamais il ne se lamentait.

Le 22 avril 1971. il s'est passer encore un drame. Il était aller travailler, ensuite prendre une bière à l'hôtel avec des amis, il revient à la maison. Il voulait manger quelques choses et ma mère n'a pas voulue de peur, qu'il salisse son poêle, il était avec un couple d'amis et la bagarre a commencé comme avant. Il s'est battu avec ma mère et le gars qui était à la maison. Mon frère a voulu les séparer, mais s'est lui qui a manger la voler. Ma soeur, elle en avait assez et elle est parti chez une de ses amies et ma mère nous a amener chez le couple d'amis qui avait à la maison. Ont a laisser notre père seul à la maison, pour qu'il se calme, une heure après je suis dans le salon du couple d'amis quand il m'arrive une intuition.

Je dis à maman: "Viens on s'en va à la maison papa a besoin de nous". Je me souviens de lui avoir dit plusieurs fois, alors comme elle me trouvait tannante ont est parties chez nous. Ma mère rentre la première, on attendais de la musique alors elle est allée dans le salon pour voir si mon père était là, mais moi je la suivais en deuxième. Je regarde dans l'escalier du sous-sol et je vois mon père étendue parterre en bas de l'escalier. Mes deux frères, me suivais en arrière, je crie à maman: "Regarde il est en bas". On a fait venir les policiers et l'ambulance. Ils le montent en haut et le place parterre. Il était inconscient, la brou à la bouche, je lui tapais dans la figure, je voulais qui revienne à lui, mais il ne revenait pas. Ils l'ont transporté à l'hôpital, mais il n' a jamais repris connaissance. Il est mort le lendemain le 23 avril 1971 à l'âge de 43 ans. Moi j'avais 10 ans et je savais qui allais mourir cette nuit là j'en étais sûr.

Il ont fait une autopsie et c'est le caillot de sang qui était dans son cerveau qui la fait trébucher dans l'escalier. Maintenant j'ai 42 ans et jamais je ne pourrai oublier cette nuit là et il me manque beaucoup.

Laurine, une enfant marquer par le chagrin, tout au long de son enfance.

 

© popylee

 

Gracieuseté de : http://www.cartedereve.net

Histoires Inexpliquées

Retour à la page Histoire Vraie

Retour à L'Index