Alain Madelin
Issu d’un milieu modeste -son père est ouvrier spécialisé chez Renault et sa mère dactylo-, Alain Madelin passe toute son enfance à Belleville, à Paris. Tenté par l’extrême droite et le mouvement Occident dans sa jeunesse, Alain Madelin rallie en 1968 la droite modérée, les Républicains indépendants, un mouvement alors dirigé par Valéry Giscard d’Estaing. Il a alors 22 ans. Alain Madelin «l'agitateur d'idées», comme on le définira plus tard, fait ses classes politiques tout en poursuivant ses études d'avocat. En 1974, il soutient Valéry Giscard d’Estaing au moment de la campagne présidentielle. La victoire de ce dernier lui permet d'étendre ses activités au sein du Parti Républicain. Présent aussi dans son terroir de Bretagne où, en 1978, il devient député de Redon en Ile-et-Vilaine avec 66 % des voix au second tour. Il a trente-deux ans. Son arrivée sans cravate dans l'hémicycle fait déjà, à l’époque, des émules. En 1981, en plein raz-de-marée socialiste, il est réélu maire dès le premier tour. Il le sera en 1986, 1988, 1993 et 1995. Au changement de majorité, avec la victoire de la droite -dont il est l'un des artisans de l'union- aux législatives de 1986, Alain Madelin qui avait été chargé de préparer une plate-forme de gouvernement, obtient un des ministères importants du gouvernement Chirac : l'Industrie, les PTT et le Tourisme. Avec la réélection de Mitterrand en 1988, qui met un terme à la cohabitation, Madelin perd son ministère. Libéré de sa charge, il reprend ses voyages en Europe de l'Est où le Mur commence à se lézarder. Quand Edouard Balladur devient Premier ministre, il le nomme ministre des Entreprises et du Développement économique En 1995, date de la dernière présidentielle, il choisit de soutenir Jacques Chirac alors que l’UDF à laquelle il appartient soutient Edouard Balladur. Après l’élection de l’actuel chef de l’Etat, il obtient le portefeuille de l’Economie et des Finances mais son discours à la fois libre et très libéral le conduit à abandonner son poste qui sera repris par le centriste Jean Arthuis. Président de Démocratie libérale depuis 1997, Alain Madelin se présente comme le recours libéral à la gauche et au reste de la droite. Clarisse
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