Pierre Mendès-France

Lycée Pierre Mendès-France     

 

Gracieuseté de : http://www.vendee.edu/lpmf/

(France)

Né le 11 janvier 1907 à Paris, il est avocat en 1926. Député de l'Eure en 1932, maire de Louviers en 35, "Jeune Turc", il milite contre la dérive à droite du parti radical. Arrêté au Maroc en août 40, avec d'autres parlementaires, pour désertion (il est alors lieutenant de l'armée de ['Air), il est déchu de ses mandats en tant que juif. Il s’évade en juin 41, rejoint Londres en mars 1942. De Gaulle le nomme ministre de l’Économie nationale (septembre 1944), mais il démissionne en avril 1945. Retrouvant ses mandats électoraux, il est président du Conseil,, avec les Affaires étrangères en juin 1954, après la chute de Dien-Bien-Phu, conclut les accords de Genève en juillet, reconnaît l'autonomie de la Tunisie et, hostile à la CED, il laisse l'Assemblée enterrer le projet (30 août). Il doit démissionner en février 1955 face à la crise algérienne. Opposé au retour de De Gaulle, il l'est aussi à l'élection présidentielle au suffrage universel. Il quitte le parti radical pour le parti socialiste unifié (PSU) en 1960. Député de Grenoble en 1967-68, il est de plus en plus isolé, et se retire de la vie publique. Il meurt à Paris, le 18 octobre 1982.

Gracieuseté de : http://www.c-de-gaulle.org/

 

Homme d'état français (1907-1982).

Membre du Parti Radical, collaborateur de Léon Blum au ministère des finances, puis de Jean Zaÿ au ministère de l'aviation. Député au moment de l'armistice de juin 40, il est arrêté pour avoir tenté de quitter la métropole. Il s'évade en 1941 et rejoint la France Libre à Londres. Il participe aux combats en tant que pilote.

Il devient ministre de l'Économie après la guerre, puis démissionne. Nommé premier ministre en 1954, il restera à ce poste moins de huit mois. Il parvient cependant à mettre un terme à la guerre d'Indochine, et amorce une transition pacifique vers l'indépendance de la Tunisie.
A nouveau ministre dans le gouvernement de Guy Mollet, il démissionnera pour cause de désaccord avec la politique menée en Algérie.

Deux universités portent son nom (à Paris et Grenoble), ainsi que le lycée français de Tunis.

Retour au 11 janvier

         Biographie

     Calendrier

               Index