Sergio Leone   

Réalisateur et producteur de cinéma italien (Rome, 1929 -- id,. 1989).

Sergio Leone est né le 3 janvier 1929 à Rome. Sa mère, Bice Valerian, était actrice et son père Roberto Leone Roberti, réalisait des mélodrames avec Francesca Bertini, mais son opposition au fascisme le contrint au chômage. L'enfance de Leone se déroule au cours des années noires. En 1945, il devient le plus jeune assistant réalisateur d'Italie et travaille avec Vittorio De Sica, Luigi Comencini puis, lorsque Cinecittà s'américanise, avec Robert Wise, Raoul Walsh et William Wyler (pour ce dernier, sur Ben Hur). Cette double formation, au néoréalisme et au système hollywoodien marquera ses propres films.

 

Le maître du "weatern-spaghetti".

Sa première réalisation date de 1960: c'est le Colosse de Rhodes, un péplum. Il demeure ensuite au chômage pendant 4 années: réaliser à la chaîne des Maciste ne l'intéresse pas. La suite appartient déjà à la légende: Pour une poignée de dollars (1964), réalisé sous le pseudonyme (Bob Rpbertson) à partir d'un scénario vaguement inspiré du célèbre roman de Dashiell Hammett, la Moisson Rouge, fut un énorme succès: le film révèla un acteur de feuilletons télévisés américains, choisi pour "sa curieuse façon de marcher avec un air fatigué" - Clint Eastwood - une manière de filmer personnelle et un regard original,à la fois épique et ironique, jeté sur la mythologie du western. Puis vinrent Et pour quelques dollars de plus (19650, le Bon' la Brute et le Truand (1966), Il était une fois dans l'Ouest (1969). Il était une fois le Révolution (1971), Il était une fois l'Amérique (1983).

 

Le succès n'entame pas le pessimisme de ce romantique lucide, grand amateur d'humour noir. Ses héros cupides, négatifs et violents séduisent les foules. Les musiques d'Ennio Morricone accentuent le lyrisme de son style. Les outrances et la parodie, éléments les plus caractéristiques de ce que les critiques désignèrent, non sans intention péjorative, sous le terme de «western-spaghetti», ne sont qu'apparentes. Le cinéma de Sergio Leone retrouve en profondeur la vérité de l'Ouest américain. Ses personnages individualistes et crasseux ressemblent aux hommes qui bâtirent les États-Unis. Film après film, il élargit son champ d'action et sa vision documentaire aux éléments fournis par l'histoire. Il était une fois, la révolution révèle ainsi sa nature libertaire et illustre son désenchantement.

 

Fascination de l'Amérique et expérimentations

Dix ans plus tard, son film testament, Il était une fois l'Amérique, exprimera ses relations personnelles avec le cinéma américain. Sous la chronique, c'est une méditation sur l'âge d'or à jamais disparu de la création cinématographique. Oeuvre expérimentale et monumentale, ce film résume toutes les joies que le septième art a pu apporter depuis un siècle.

À son propos, Leone déclarait : "Si l'on ne veut pas que le cinéma meure, il faut faire des films comme cela!".

Il est rare qu'un cinéaste populaire soit aussi un expérimentateur. Or, ses deux trilogies foisonnent de trouvailles esthétiques: retours en arrière fonctionnant comme des leitmotive d'opéra, regards plein écran «parlant» autant que le plus beau dialogue.

 

Sergio Leone est mort le 19 avril 1989 à Rome, alors qu'il préparait une nouvelle fresque: les 900 Journées de Leningrad. L'essentiel de son génie venait sans doute de sa profonde humanité. Sous ses allures de patriarche, son amour de la famille guidait sa carrière. Quand il filmait les enfants, il retrouvait l'inspiration de celui qu'il considérait comme son maître: Charlie Chaplin.

Gracieuseté de : http://fr.encyclopedia.yahoo.com

 

Sergio Leone

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Sergio Leone, né le 3 janvier 1929 à Rome (Italie), mort le 30 avril 1989 à Rome, est un réalisateur de cinéma.

Il commença sa carrière dans le style Peplum. Alors que le Western américain était en plein déclin et que commençait à progresser le Western spaghetti (ou Western italien), il tourna ses 4 westerns qui marquèrent le genre.

Le style Leone :

* Profondeur des décors (Cinémascope)
* Gros-plans extrêmes (scènes de duel)
* Temps étiré
* Regard cru sur l'Ouest Américain (pas de héros, quoique..., la saleté...)
* Musique omniprésente (Ennio Morricone)

Filmographie

* Les derniers jours de Pompei (Ultimi giorni di Pompei) (1959) avec Steve Reeves, Fernando Rey
* Le colosse de Rhodes (Il colosso di Rodi) (1960) avec Georges Marchal, Léa Massari
* Sodome et Gomorrhe (1961) co-réalisé par Robert Aldrich, avec Stewart Granger, Anouk Aimée
* Pour une poignée de dollars (A Fistful of Dollars -- Per un pugno di dollari) (1964) avec Clint Eastwood, Gian Maria Volonte
* Et pour quelques dollars de plus (For a Few Dollars More -- Per qualche dollaro in piu) (1965) avec Clint Eastwood, Gian Maria Volonte, Lee Van Cleef
* Le bon, la brute et le truand (The Good, the Bad and he Ugly -- Il buono, il brutto, il caltivo) (1966) avec Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef
* Il était une fois dans l'Ouest (Once Upon a Time in the West -- C'era una volta il west) (1968) avec Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale
* Il était une fois la révolution (A Fistful of Dynamite -- Giu' la testa) (1971) avec James Coburn, Rod Steiger
* Il était une fois en Amérique (Once Upon a Time in America) (1984) avec Robert de Niro


 

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