Castaneda (Carlos)

Né en 1925 à Lima au Pérou, Carlos Castaneda entreprend en 1960 une thèse d'ethnobotanique sur l'emploi des plantes hallucinogènes au Mexique ; thèse qu'il soutient en 1968 avec H. Garfinkel dans son Jury. Cet ouvrage, s'intitulant initialement " Les enseignements de Don Juan ", a été traduit en français et publié dans la collection 10-18, Plon, sous le titre L'herbe du diable et la petite fumée. Il se compose de deux parties : un journal de route d'une part (qui raconte des séjours s'étendant sur plusieurs années chez les indiens Yaquis dans la région du désert de Sonora) ; et une proposition de théorisation d'autre part.

Une querelle a éclaté ensuite, certains commentateurs ayant affirmé : soit que le travail de terrain n'était pas suffisant ; soit que les faits étaient trop déformés ; soit que le terrain était purement imaginaire. Un dossier critique sur ce sujet fut publié sous le titre " Ombres et lumières dans l'oeuvre de Castaneda ". La critique la plus hostile a été développée ensuite dans deux ouvrages édites par Richard De Mille, respectivement intitulés : Castaneda's journey (1975) et Don Juan papers (1980). On est allé jusqu'à dire que le sorcier Yaqui, Don Juan, n'était qu'une pure transposition imaginaire du personnage de H. Garfinkel. Par leur tirage, les ouvrages de Carlos Castaneda se situent au tout premier rang des best sellers mondiaux.

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Carlos Castaneda

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Auteur américain, Carlos Castaneda (25 décembre 1925 - 27 avril 1998) était étudiant en anthropologie à l'université de Los Angeles en 1960 lorsqu'il fit la rencontre d'un Indien Yaqui, Don Juan Matus dont il devint l'élève.

Il a écrit 12 livres autobiographiques qui racontent son expérience de la sorcellerie sous la conduite Don Juan Matus. Ses livres, décrivant l'usage de drogues hallucinogènes pour obtenir des expériences spirituelles, rencontrèrent un grand succès dès leur première parution en 1968, en plein mouvement hippie.

La propre vie de Castaneda est très peu connue. Aucune autre personne n'a pu rencontrer Don Juan Matus. Certains, dont la romancière Joyce Carol Oates, l'accusent même de faire passer pour une étude ce qui ne serait que de la fiction.

Il a dit être né à Sao Paulo, au Brésil en 1931, qu'il aurait passé la plus grande partie du début de sa vie en Argentine, avant de se rendre aux États-Unis pour suivre des études d'anthropologie. En fait, les documents de l'immigration disent qu'il est né à Cajamarca, au Pérou. Il a obtenu un doctorat en anthropologie à l'Université de Los Angeles en 1970.

 

Bibliographie

Titre anglais Titre français Date de parution
The teachings of Don Juan L'herbe du diable et la petite fumée 1968
A Separate Reality Voir 1971
Jouney to Ixtlan Le voyage à Ixtlan 1972
Tales of Power Histoires de pouvoir 1974
The Second Ring of Power Le second anneau de pouvoir 1977
The Eagle's Gift Le Don de l'Aigle 1981
The Fire from Within Le feu du dedans 1984
The Power of Silence La force du silence 1987
The Art of Dreaming L'Art de rêver 1993
Le voyage définitif
La roue du temps
Passes magiques

 

Livres sur Castaneda

  • Castaneda, la voie du Guerrier, de Bernard Dubant et Michel Marguerie
  • Castaneda, le saut dans l'inconnu, de Bernard Dubant et Michel Marguerie
  • Carlos Castaneda, ombres et lumières, de Daniel C. Noël

 

 
Carlos Castaneda étudiait l'ethnologie à l'université de Los Angeles quand il décida d'axer une thèse sur l'utilisation des plantes médicinales et hallucinogènes dans les peuples indiens du sud-ouest des États-Unis. Dans le cadre de cette recherche, il rencontra un sorcier Yaqui qu'il allait nommer Don Juan dans tous ses écrits. Dès cet instant, le courant passa. Le jeune occidental restait fasciné par l'énergie qui semblait émaner du vieil homme. Celui-ci décida d'ailleurs de prendre Carlos comme apprenti. Au fur et à mesure de leurs rencontres, de plus en plus intenses, le narrateur pénétra dans l'univers étrange du chaman. C'est du moins ce que ce bouquin raconte.

On peut raisonnablement mettre en doute la véracité de la narration du jeune ethnologue et pourtant, il émane de ce roman une puissance et une fraîcheur hors du commun. Le lecteur pressent immédiatement qu'il touche à un monde qui le dépasse, qu'il avait rarement perçu et qui pourtant transpire de chaque ligne.

Si les romans de Castaneda ont popularisé le chamanisme, ils constituent pour moi une référence incontournable dans tous cheminements spirituels. Ce livre-là est dangereux, je ne le placerai pas entre toutes les mains. Apprêtez-vous donc à être secoués.

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