Le monde fascinant des radio amateurs
par Jean-Paul Thibault

Dans l'expression, "radio amateur", le mot amateur relié à radio, devient un mot plein
d'importance qui n'a qu'une seule signification partout sur la planète, à savoir
que nous sommes des communicateurs sans fil. On nous a d'ailleurs

longtemps surnommés des sans-filistes.

La radio-amateur, c'est une grande famille où l'entraide et la camaraderie
devraient céder le pas à tous les intérêts particuliers.

Au Québec, nous sommes tous près de 15 000 amateurs qui partagent cette philosophie. Notre implication dans le monde est reconnu et dans les situations d'urgence ou dans le cours normal de certaines activités, les autorités civiles, les organismes sans but-lucratif font souvent appel à nos services.

On n'a qu'à se rappeler Chicoutimi et leur déluge où les radio-amateurs ont eu l'occasion de mettre leurs équipements HF, VHF ou UHF au service des autorités. Le HF pour les communications à plus grande distance, au niveau provincial et le VHF et UHF pour le mode plus "local".

Qu'on se rappelle aussi de la crise du verglas dans la Montérégie où des radio-amateurs ont été en service continuel pendant plusieurs semaines comme comité de liaison. La facilité d'autonomie qu'a la radio-amateur fait en sorte que même dans les situations les pires, les amateurs peuvent opérer à partir de simples batteries, ce qui les rend indépendants des conditions environnantes. Les communications provinciales, à cette occasion, nous ont permis de voir de grands mouvements de solidarité venant de partout dans la province.

Il convient de faire ici une différence entre les adeptes de la radio-amateur et les amateurs de la bande des citoyens. Pour certains non-connaisseurs, une auto avec une antenne peut signifier automatiquement que ce sont des cibiistes qui sont en opération, pour d'autres, ils pourront croire que ce sont des radio-amateurs.

Disons que la différence entre les deux se situe à deux niveaux. L'amateur de la bande de citoyens n'a pas d'examen à passer pour obtenir sa licence d'opération alors que celui qui veut devenir radio-amateur se doit de réussir un examen pour avoir le droit d'opérer. De plus, il est reconnu que la radio-amateur maintient encore, dans la plupart des cas, une éthique d'utilisation plus serrée que celle utilisée dans la bande de citoyens.

Pour plus de renseignements
consultez les sites Web
des deux grandes associations
de radio-amateurs.

 

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