COMPOSITION DE LA TERRE La Terre est une planète vivante, dont on estime l'âge
de 6 milliards d'années, mais les plus vieilles roches connues
ont moins de 4 milliards d'années. Les plus vieux fossiles
d'organismes recueillis à ce jour ont moins de 3,9 milliards
d'années. D'un diamètre de 12 756 km, elle possède des
plaques lithosphériques mobiles et des volcans encore actifs. Le globe terrestre est constitué de trois zones : l'écorce, le manteau (composé de trois couches) et le noyau.
La Terre est divisée en plusieurs couches qui possèdent des propriétés chimiques et sismiques différentes : -de 0 à 40 km de profondeur il y a la Croûte terrestre qui est composée de quartz (dioxyde de silicium). La Croûte océanique qui est moins épaisse se situe de 5 à 15 km. La croûte océanique, la plus ancienne, a 60 millions d'années en moyenne ; - de40 à 400 km de profondeur il y le Manteau supérieur composé d'olivène et de pyroxène (fer, magnésium et silicate) ainsi que de calcium et d'aluminium. Le manteau supérieur est divisé en 3 parties : l'hydrosphère qui est l'ensemble des compartiments contenant de l'eau sur la Terre (lacs, fleuves, mers, océans), la Lithosphère qui est l'ensemble constitué par la croûte terrestre et la partie supérieure du manteau est située entre 0 et 100-200 km, et l'Asthénosphère situé entre 200 et 400 km de profondeur est à l'état visqueux, avec une température moyenne qui serait de l'ordre de 1500°C ; - de 400 à 670 km de profondeur il y a la Région de transition, source de magmas basaltique ; -de 670 à 2 960 km de profondeur il y a le Manteau inférieur qui est probablement constitué de silicium, magnésium et d'oxygène avec du fer, du calcium et de l'aluminium ; - de 2 960 à 4 780 km de profondeur il y a le Noyau externe qui est une masse sphérique composée de fer (Fe) métallique - fer liquide - plus des quantités mineures de nickel (Ni) et d'autres éléments ; - de 4 780 à 6 378 km de profondeur il y a le Noyau interne qui est solide, composé de fer (ou d'un alliage de fer/nickel). Les températures dans le centre du noyau peuvent atteindre 7 200 °C, plus chaud qu'à la surface du Soleil. La croûte est divisée en plusieurs plaques qui flottent sur le manteau supérieur liquide. On les appelle les plaques tectoniques. Elles s'expliquent par les courants de convection du manteau liquide : depuis les zones les plus profondes du manteau, des courants de magma montent en se frayant un chemin jusqu'à la surface. Ces courants ont brisé la croûte solide de la Terre en plusieurs grandes plaques distinctes qui se déplacent lentement les unes par rapport aux autres transportées par les mouvements du manteau. C'est ce que l'on appelle aussi la dérive des continents. Elle se caractérise par deux processus : la dislocation et le plissement. La dislocation se produit lorsque deux plaques s'éloignent l'une de l'autre, ce qui permet à de la nouvelle croûte de se former grâce au magma du manteau. Le plissement se produit lorsque deux plaques se rapprochent et que le bord d'une des plaques plonge en-dessous de l'autre pour aller fondre dans le manteau. Il existe aussi des mouvements transversaux entre deux plaques comme la faille de San Andreas en Californie. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, la Terre n'est pas une planète sphérique. Grâce à son champ gravitationnel ,des satellites ont pu nous montrer la vrai forme de la Terre. Avec les données sur le champ gravitationnel que fournit la mission GRÂCE, l'intérieur et la structure de la surface de la Terre vont être mieux compris. L'intérieur de la Terre a le plus grand impact sur sa gravité.
- Plaque Nord Américaine : Amérique du Nord, nord-ouest
Atlantique et Groenland.
Notre planète qui tourne sur elle-même en 23 heures et 56 minutes, est entourée d'un champ magnétique qui s'étend sur des milliers de kilomètres dans l'espace, formant la magnétosphère. Ce champ magnétique est créé par les mouvements liquides du noyau terrestre composé de fer et de nickel, autour d'une "graine" de solide. Tout comme une comète, la magnétosphère a une forme de goûte d'eau allongée orientée vers le Soleil. C'est une barrière infranchissable pour le vent solaire. Seules deux zones conduisent les particules ionisées en provenance du Soleil vers les pôles nord et sud. Lors des périodes d'activité solaire intense des modifications interviennent dans l'Ionosphère, telles que des orages magnétiques et des aurores.
Le champ magnétique animé
De grandes campagnes on été réalisées dans les années 60 pour mesurer le champ magnétique enregistré par le basalte des fonds océaniques. Alors il a été découvert des inversions magnétiques : le pôle nord passe au sud. Un tel évènement n'a pas eu lieu depuis 780 000 ans. Des mesures sur le champ magnétique montrent que depuis 2 000 ans le caractère dipolaire du champ magnétique terrestre ne cesse de diminuer. A ce rythme le dipôle terrestre n'existera plus dans 2 000 ans.
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Avec une orbite elliptique de faible excentricité, une distance moyenne de 149,60 millions de km du Soleil et une température de 14 °C en moyenne, la Terre est la seule planète à posséder l'eau, élément indispensable à la vie. Son atmosphère, une enveloppe gazeuse constituée de 78,088 % d'azote, 20,949 % d'oxygène, 0,93 % d'argon et 0,03 % de gaz carbonique, la protège des radiations dangereuses émises par le Soleil, comme les rayons ultraviolets et les infrarouges. Son atmosphère est composée de 4 couches principales : - La troposphère : jusqu'à une altitude moyenne de 15 km où se déroulent
la plupart des phénomènes météorologiques. Animation d'une aurore
LES
MOUVEMENTS ET L'ÉVOLUTION DE LA TERRE
Actuellement à une distance de 27 000 années lumière du centre, il faut au système solaire 250 millions d'années pour accomplir un tour autour du coeur de la Voie-Lactée. Mais en plus le Soleil plonge et remonte comme une vague. Il est à 48 années lumière au dessus du plan et en phase ascendante à la vitesse de 7 km/s. Tous les 30 millions d'années le Soleil traverse le plan de la Voie-Lactée. C'est lorsqu'il traverse les bras de la galaxie qu'il s'expose à subir des ondes de choc de supernova ou de nuage de gaz. Toutes les extinctions ont justement eues lieu quand la Terre était dans un bras galactique.
l'évolution de l'inclinaison de l'axe des pôles.
L'axe de rotation de la Terre est actuellement incliné de 23,27°. Mais il varie entre 21°59' et 24°50' sur une période 41 000 années. Cette fluctuation agit sur la répartition géographique de l'énergie. Quand l'obliquité atteint 24°50' cela entraîne des hivers rigoureux aux latitudes moyennes.
L'obliquité
La masse du Soleil commande le mouvement de la Terre dans l'espace,
mais la présence des autres planètes (surtout Jupiter)
du Système Solaire perturbe ce mouvement et entraîne des variations à
long terme des paramètres de l'orbite de la Terre. L'excentricité de
0.02 mesure l'écart entre l'orbite terrestre et un cercle parfait. Il
varie entre 0 et 0,07. Sa période varie selon une période 400 000 ans et
une de 100 000 ans, donc, le flux global du rayonnement qu'elle reçoit du
Soleil varie, suivant sa répartition dans l'espace et le temps.
Excentricité : le caractère elliptique de l'orbite a été exagéré L'astronome Serbe Milutin Milankovitch a démontré entre 1920 et 1941 que toutes ces variations sont la cause des glaciations que la Terre a subies. La dernière grande glaciation a connu son maximum il y a 22 000 ans, les températures étaient inférieures d'environ six degrés à celles actuelles et on peut s'attendre à un retour de la glace dans plusieurs dizaines de milliers d'années.
Un astéroïde
d'environ 300 mètres de diamètre est passé à 830 000 km à peine de la
Terre, le 07/01/2002. Le corps céleste, baptisé 2001YB5, n'avait été détecté
par les télescopes terrestres que 10 jours avant sa visite. S'il était
entré en collision avec notre planète, à la vitesse de plus de 110 000
km/h, il aurait libéré une énergie suffisante pour rayer de la carte un
pays de la taille de la France. Si l'astéroïde avait un diamètre de 10 km, il provoquerait un cataclysme planétaire. L'impact creuserait un cratère de 100 km de diamètre comme au large de la péninsule du Yucatan (Mexique) et libérerait une énergie de 1 milliard de mégatonnes. La masse de poussière qui couvrirait la planète d'un nuage sombre serait épaisse de plusieurs milliers de mètres cubes. La température chuterait de 15°C. Cela provoquerait alors une catastrophe climatique, un long hiver glacial capable de balayer l’espèce humaine, tout comme, croit-on, les dinosaures il y a 65 millions d’années.
Animation d'une collision
Carte de répartitions des cratères LES DIX PLUS GRANDS CRATÈRES D'IMPACTS TERRESTRES
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