LES SATELLITES ET LES DEBRIS
AUTOUR DE LA TERRE
(1ére Partie)

SONDES

PAYS

DATE
DE
 LANCEMENT

 

PARTICULARITES

 

SKYLAB
90 tonnes

États-Unis

14/05/1973
Skylab.est la. première station spacial américaine et elle a été lancé par la fusée Saturne V (voir fusée américaine). Long de 30 m elle était placée à une orbite 450 km d'altitude. Le programme Skylab a établi la possibilité pour l'homme de séjourner plusieurs mois dans l'espace. La station est retombé dans l'atmosphère le 11/07/1979.

GMS 1

GMS 2

 

GMS 3

 

GMS 4

 

GMS 5

Japon

14/07/1977

11/08/1981

3/08/1984

6/09/1989

18/03/1995

GMS (Geosynchronous Meteorological Satellite) est un satellite géostationnaire japonais dont l'opérateur est l'Agence Météorologique du Japon. Le satellite est situé à 35 800 km d'altitude au dessus de l'équateur, par 140° Est. Le satellite voit toujours la même portion du globe (42% de la surface terrestre). GMS est équipé du radiomètre VISSR (Visible and Infrared Spin Scan Radiometer). Celui-ci balaye la surface de la Terre ligne par ligne; chaque ligne consiste en une série d'images élémentaires ou pixel. Pour chaque pixel, le radiomètre mesure l'énergie radiative dans différentes bandes spectrales. Cette mesure est numérisée, puis transmise à une station au sol où elle est traitée, avant d'être envoyée à la communauté des utilisateurs. Le VISSR est un instrument à 3 canaux.






Météosat -1


Météosat - 2

350 kg

 

 

 

 

 

Météosat SG-1

4,7 tonnes

Europe

 

 

 

23/11/1977

19/06/1981

 

 

 

 

 

 

 

29/08/2002

Météosat est équipé d'un radiomètre à balayage. Celui-ci balaye la surface de la Terre ligne par ligne; chaque ligne consiste en une série d'images élémentaires ou pixel. Pour chaque pixel, le radiomètre mesure l'énergie radiative dans différentes bandes spectrales. Cette mesure est numérisée, puis transmise à une station au sol où elle est traitée, avant d'être envoyée à la communauté des utilisateurs. 3 canaux pour l'imagerie se trouvent sur le satellite : un canal visible (0,45-1,00 µm), un canal dans l'infrarouge thermique (10,5-12,5 µm) et un canal vapeur d'eau (5,7-7,1 µm). Le canal visible balaye 5000 lignes, chaque ligne étant composée de 5000 pixels. Les canaux infrarouges balayent 2500 lignes, chaque ligne étant constituée de 2500 pixel. Cela donne une résolution de 2,5 km (canal visible) à 5 km (canaux infrarouge) sous le satellite. A cause de la courbure de la Terre, la résolution décroît vers les bords de l'image. Elle est approximativement de 4,5 km dans le canal visible au dessus de l'Europe.
Envoyer à 36 000 km le 29/08/2002, Météosat SG 1 dispose de douze canaux de mesure dans le visible de l'infrarouge : quatre fois plus que dans le cas des Météosat simples. Ses images seront transmises toutes les 15 minutes, au lieu de 30 minutes auparavant.

GEOSAT

États-Unis

12/03/1985

Le satellite GEOSAT (GEOdetic SATellite), satellite de la marine américaine (US Navy) à   800 km d’altitude s'est arrêté en janvier 1990. GEOSAT a été la première mission à fournir des données altimétriques de grande qualité sur plusieurs années.  Son instrument principal était un altimètre radar, sa première mission dédiée à la mesure du géoïde marin. Cette mission achevée (18 mois plus tard), le satellite fût placé sur une orbite répétitive de 17 jours, pour mesurer le niveau des océans.

Plus de détails sur MIR

 

MIR
140 tonnes

Russie

20/02/1986 A dessus de nos têtes à 390 km cette station fut terminée en 1996 avec un diamètre maximal de 4,20 mètre et une longueur de 45 m. Six véhicules spatiaux pouvaient s'y amarrer simultanément. C'est dans cette station que fut pulvérisé le record d'un homme dans une station avec 748 jours. 103 cosmonautes y sont allés. Le 23/03/2001 Mir est retombé sur Terre en se désintégrant dans l'atmosphère.

 

Cliquez ici pour voir le Vésuve et
les villes sur la rive du golfe de Naples :
vidéo du satellite Spot 5 (MPEG 1), 1,96 Moctets

 

SPOT 1

 

SPOT 2

 

SPOT 3

 

SPOT 4

 

SPOT 5
3 tonnes

France

Du 22/02/1986
jusqu'en 2002

 

22/01/1990

 

de 1993
à 1996

 

24/03/1998

03/05/2002

Depuis son orbite à 820 km d’altitude, SPOT 4 est conçu pour distinguer des détails de 10 mètres sur des paysages terrestres qui défilent à 24 000 km/h. En mars 1998, le satellite SPOT 4 a complété la famille SPOT en élargissant sa mission pour permettre à  Spot Image de mieux répondre aux besoins des utilisateurs maintenant familiarisés avec l’utilisation des images spatiales. Pour assurer la continuité du service, les caractéristiques géométriques de la prise de vue (fauchée de 60 km par instrument et capacité de visée latérale à 27° de part et d'autre de la verticale) ont été reconduites sur SPOT 4. Par contre, le potentiel des performances a été accru grâce à l'introduction d'une nouvelle bande spectrale en moyen infrarouge, à l'extension de la durée de vie de 3 à 5 ans et à l'amélioration des possibilités opérationnelles.
En mai 2002 le satellite SPOT 5 a été lancé. Ce satellite a un résolution de 2,50 mètres et un champ de 60 km.



Plus d'informations et des photos sur
le télescope spacial Hubble

TELESCOPE SPACIAL HUBBLE

10 tonnes

États-Unis

 

Europe

 

24/04/1990

Après avoir été mis en orbite à 600 kilomètres d'altitude les premières images montrent un problème optique du télescope. En décembre 1993 le télescope est réparré et peu voir des astres d'une magnitude de 30 avec sont miroir primaire de 2,30 mètres. Février 1997 une caméra infrarouge, un spectographe optique et ultraviolet sont installés. Décembre 1999 changement des gyroscopes et de l'ordinateur central. En mars 2002 il a été remis à neuf avec le changement des panneaux solaires, l'installation de plusieurs éléments qui le rendent plus puissant. Puis la prochaine visite sera en juillet 2003. La fin de la mission pourrait avoir lieu en 2010.

Meteor-3

Russie

 

1990 

Le satellite russe Meteor-3, dont l'opérateur est le SRC PLANETA, est un satellite à orbite polaire qui observe la Terre à environ 1200 km d'altitude.

ERS-1

Europe

17/07/1991

A 800 km d’altitude Le satellite ERS-1 (European Remote Sensing n°1) a été mis en sommeil en juin 1996. Multimissions, il observait la Terre et en particulier l'atmosphère et les océans en utilisant des techniques radars. Satellite de l'ESA, l'agence spatiale européenne, il a à son bord cinq instruments, dont un radar altimètre.  Pour répondre à ses missions, ERS-1 a été placé sur différentes orbites répétitives : une orbite répétitive à 3 jours pour l'observation des calottes polaires, une orbite répétitive à 35 jours pour les applications multidisciplinaires (dont l'observation des océans) et une orbite répétitive à 168 jours pour les applications géodésiques.

 Animation pour comprendre comment il mesure le niveau de la mer

TOPEX POSEIDON
2 tonnes

États-Unis

et

France

10/08/1992

au

07/12/2001

Le satellite TOPEX POSEIDON a été lancé à 1 300 km avec pour mission "observer et comprendre la circulation océanique". Issu d'un partenariat entre la NASA, l'agence spatiale américaine et le CNES, l'agence spatiale française, il a à bord deux radars altimètres et différents systèmes de localisation précise, dont le système DORIS. La mission TOPEX POSEIDON pose les fondations pour une surveillance des océans à long terme ("laboratoire spatial"). Tous les dix jours, le satellite nous fournit la topographie mondiale des océans, niveau de la mer mesurée avec une précision inégalée: la précision moyenne instantanée de l'estimation locale du niveau de l'océan est meilleure que 5 cm, et la précision moyenne sur un mois meilleure que 2 cm.

GOMS

Russie

31/10/1994

GOMS (Geostationary Operational Meteoro-logical Satellite) est un satellite géostationnaire russe dont l'opérateur est le SRC PLANETA.

Le satellite est situé à 35800 km d'altitude au dessus de l'équateur, par 76°50' Est. Le satellite voit toujours la même portion du globe (42 % de la surface terrestre).  GOMS est équipé d'un radiomètre. Celui-ci balaye la surface de la Terre ligne par ligne; chaque ligne consiste en une série d'images élémentaires ou pixel. Pour chaque pixel, le radiomètre mesure l'énergie radiative dans différentes bandes spectrales. Cette mesure est numérisée, puis transmise à une station au sol où elle est traitée, avant d'être envoyée à la communauté des utilisateurs.
L'imageur de GOMS est le Radiomètre Télévision à Balayage (STR), qui a la capacité de générer des images toutes les 30 minutes, jour et nuit, dans des canaux visibles et infrarouges. Le canal visible opérant à 0,46-0,7 µm, le canal infrarouge (IR) à 10,5-12,5 µm et le canal vapeur d'eau (WV) à 6,0-7,0 µm. La résolution du canal visible est de 1,25 km tandis que celle des canaux IR et WV est de 6,25 km

NOAA 14

 

NOAA 15

États-Unis

29/05/1994

 

13/05/1998

Les satellites américains NOAA, dont le propriétaire et l'opérateur est la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), sont des satellites à orbite polaire qui observent la Terre à environ 850 km d'altitude.

Les satellites américains NOAA, dont le propriétaire et l'opérateur est la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), sont des satellites à orbite polaire qui observent la Terre à environ 850 km altitude.

Actuellement, les satellites NOAA 14 et NOAA 15, évoluent sur une orbite inclinée à 99 degrés par rapport au plan équatorial. Leur période de révolution (durée nécessaire pour accomplir un tour complet) est d'environ 102 minutes, si bien qu'ils survolent l'équateur au moins 14 fois par jour, en passages ascendant et descendant. Ces orbites sont héliosynchrones, c'est à dire le satellite passe toujours au dessus du même point à la même heure de la journée. Les 2 satellites sont déphasés ; une même région est survolée au moins 4 fois par jour à un intervalle d'environ 6 heures.

Ils sont équipés de l'AVHRR (Advanced Very High Resolution Radiometer), radiomètre à balayage à très haute résolution, qui permet une restitution des détails de l'ordre de 1 à 4 km (1,1 km à la verticale du satellite).

GOES - 8

GOES - 9

États-Unis

 1994

1995

Les satellites GOES (Geostationary Opera-tional Environmental Satellites) sont des satellites géostation-naires américains dont le propriétaire et l'opérateur est la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). Ils sont situés à 35 800 km d'altitude au dessus de l'équateur. Chacun de ces satellites voit toujours la même portion du globe (42% de la surface terrestre).

ERS-2

Europe

21/04/1995

Le satellite ERS-2 (European Remote Sensing n°2) a été lancé à 800 km d’altitude avec pour mission d'observer la Terre, en particulier l'atmosphère et les océans, en utilisant des techniques radars. Satellite de l'ESA, l'agence spatiale européenne, il a à son bord six instruments, dont un altimètre. Successeur d'ERS-1, il a été utilisé en tandem avec celui-ci d'août 1995 à juin 1996 : mis sur des orbites identiques à 35 jours, les satellites se succèdent à un jour d'intervalle.

ADEOS 1

ADEOS 2

Japon

17/08/1996

1999
Ce satellite était composé d'un instrument POLDER qui constituait la première coopération significative dans le domaine de l'étude spatiale de l'environnement terrestre entre la France et le Japon. La durée de vie du satellite ADEOS 1 a été de trois ans.

Dans le visible et le proche infrarouge, POLDER contribuait à l'étude de la Terre et de son environnement : l'atmosphère, la végétation, l'océans ... à travers des images à très grand champ (2400 km x 1800 km) et moyenne résolution (6 km x 7 km).

GFO

États-Unis

10/02/1998

A une altitude de 880 km le satellite GFO (Geosat Follow-On) est successeur de Geosat. Satellite de la marine américaine (US Navy), il mesure la topographie des océans. Comme son prédécesseur, ses données sont mis à la disposition de la communauté scientifique via la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Il a comme mission de fournir des données en temps réel de la topographie des océans. Son instrument principal est un altimètre radar. La mission GFO suit exactement l'orbite répétitive de 17 jours de Geosat, et elle est prévue pour être continuée par deux autres satellites.

Ikonos 2
726 kg

États-Unis

24/09/1999 A une altitude de
681 km Ikonos 2 est un satellite possédant une résolution pan-chromatique de 1 m et une résolution multispectral de 4 m.
Spacecraft
115 kg

États-Unis

20/12/1999 Ce satellite est conçu pour mesure l'énergie émise par le Soleil qui atteint la Terre. C'est cette énergie solaire qui crée les vents et la chaleurs de la Terre et les courants océanique.

Gracieuseté de : http://system.solaire.free.fr/

 

LES SATELLITES ET LES DÉBRIS
AUTOUR DE LA TERRE
(2ème Partie)

 

INSAT-2E

Inde

3/04/1999 

INSAT-2E est un satellite géostationnaire............................................... indien. Le satellite est situé à 35 800 km d'altitude au dessus de l'équateur, par 74° Est. Le satellite voit toujours la même portion du globe (42 % de la surface terrestre). INSAT-2E est équipé du radiomètre VHRR (Very High Resolution Radio-meter). Celui-ci balaye la surface de la Terre ligne par ligne ; chaque ligne consiste en une série d'images élémentaires ou pixel. Pour chaque pixel, le radiomètre mesure l'énergie radiative dans différentes bandes spectrales. Cette mesure est numérisée, puis transmise à une station au sol où elle est traitée, avant d'être envoyée à la communauté des utilisateurs. Le VHRR est un instrument à 3 canaux: le canal visible opérant à 0,47-0,7 µm, le canal infrarouge (IR) à 10,5-12,5 µm et le canal vapeur d'eau (WV) à 5,7-7,1 µm. La résolution du canal visible est de 2 km tandis que celle des canaux IR et WV est de 8 km.

QuikSCAT

États-Unis

19/06/1999

Le satellite américain QuikSCAT, dont le propriétaire et l'opérateur est la NASA, est un satellite à orbite polaire qui observe la Terre à environ       800 km d'altitude. Le satellite QuikSCAT, évolue sur une orbite inclinée à 98,6 degrés par rapport au plan équatorial. Sa période de révolution (durée nécessaire pour accomplir un tour complet) est d'environ 102 minutes, si bien qu'il survole l'équateur au moins 14 fois par jour, en passages ascendant et descendant. Ces orbites sont hélio-synchrones : le satellite passe toujours au dessus du même point à la même heure de la journée. QuikSCAT est équipé d'un diffusiomètre, radar micro ondes à haute fréquence (13,4 gigahertz), qui permet de mesurer l'intensité et la direction du vent à proximité de la surface de la mer. Le vent crée des ondes capillaires à la surface de la mer. Celles-ci modifient les caractéristiques du signal rétro-diffusé vers le satellite. Cet instrument balaye une fauchée d'environ 1800 km de large. Il fait environ 400000 mesures et couvre 90% de la surface de la Terre en une journée. La résolution est de 25 kilomètres.

Les mesures peuvent être faites quelque soit le temps. En effet, les nuages n'arrêtent pas les micro-ondes. Cependant, la mesure est perturbée par tous phénomène qui détruit les ondes capillaires: la pluie, les vents très faibles ou très forts (supérieurs à 20 m/s). Entre 3 m/s et 20 m/s, la précision sur l'intensité du vent est de 2 m/s et la précision sur la direction est de 20 degrés.

Chandra
5,66 tonnes

États-Unis

23/07/1999
Chandra est un puissant télescope en orbite autour de la Terre et qui enregistrent les rayons X en provenance de notre univers. La détection de rayons X permet d'identifier les trous noirs et autres objets célestes difficilement détectables par les autres télescopes terrestres ou spatial (Hubble). Ce satellite a été mis sur une Orbite qui a pour périgée 10000 km et apogée 140000 km. La mission de Chandra devrait durer 10 ans.

XMM
3,80 tonnes

Europe

10/12/1999
L'observatoire XMM-Newton est un télescope spatial destiné à observer, dans le ciel, les émissions de rayonnement X. La durée de vie prévue de est de 10 ans. Il tourne sur une orbite elliptique excentrique très allongée (7000 km de périgée et 114000 km d'apogée) en décrivant une révolution toutes les 48 heures. XMM-Newton possède 3 télescopes.

FY-1

 



FY-2B  

FY-1

 

 

 

 

 

 




FY-2B

Chine

?


25/06/2000

Le satellite chinois FY-1, dont l'opérateur est le National Satellite Meteorological Center (NSMC), est un satellite à orbite polaire qui observent la Terre à environ 870 km d'altitude. Il est équipé du MVISR (Multichannel Visible and IR Scan Radiometer). Cet instrument qui balait une fauchée d'environ 3000 km de large.

FY-2B est un satellite chinois dont l'opérateur est le National Satellite Meteorological Center (NSMC). La première image a été reçue le 6/07/2000. Le satellite est situé à 35 800 km d'altitude au dessus de l'équateur, par 105° Est. Le satellite voit toujours la même portion du globe (42% de la surface terrestre). FY-2B est équipé du radiomètre VISSR (Visible and Infrared Spin Scan Radiometer). Celui-ci balaye la surface de la Terre ligne par ligne; chaque ligne consiste en une série d'images élémentaires ou pixel. Pour chaque pixel, le radiomètre mesure l'énergie radiative dans différentes bandes spectrales. Cette mesure est numérisée, puis transmise à une station au sol où elle est traitée, avant d'être envoyée à la communauté des utilisateurs.

ODIN

Europe

20/02/2001

jusqu'en

/02/2003

ODIN a été lancé à une altitude 600 Km. La mission ODIN étudie des objets astronomiques et l'atmosphère terrestre en observant les raies spectrales des molécules H2O, O2, O3, CO... Il est composée de deux principaux instruments :
- Un récepteur sub-millimétrique Les signaux radio sont analysé par deux auto-corrélateurs Suédois et par un Spectromètre Acousto-Optique développé par la France.

- Un spectro-mètre imageur infra-rouge, développé par le Canada.


Une vue aérienne d'un aéroport
à haute résolution

Quickbird 2
953 kg

États-Unis

18/10/2001

Situé à 600 km à une orbite polaire, ce satellite d'observations commerciaux est parmi ce qui ont une meilleurs résolution. QuickBird 2 a été conçu pour collecter des images en noir et blanc de 1 m de résolution, voir 61 cm ce qui est assez précis pour distinguer des objets de cette taille ou d'une taille supérieure.
Ce satellite devrait avoir une vie de 4 à 5 ans.

TIMED

États-Unis

30/05/2001 Timed (Thermosphere Ionosphere Mesosphere Energetics and Dynamic Mission) Lancée le 30 mai 2001, par la Nasa, la sonde Timed est situé à 700 km d'altitude pour étudier l'influence du Soleil sur l'atmosphère terrestre.
KH-12

États-Unis

05/09/2001 KH-12 a été mis a une orbite d'une altitude de 290 km par une fusée Titan. Ce satellite espion est de la même famille que le télescope Hubble, mais observe la Terre. Kh-12, qui veut dire Key Hole, aurait une capacité de résolution de
10 à 1 cm. Ce satellite peut travailler de jour comme de nuit. KH-12 a 15 autres grands frères. Le NRO qui fabrique ces engins est l'une des agences les plus secrètes au monde. Par exemple, les composants informatiques et autres microprocesseurs sont fabriqués spécialement à Fort Meade. Une quinzaine de centres sont là pour récupérer les informations envoyées par ces satellites. Le KH-12 pourrait par ailleurs traiter lui-même en local les informations qu'il récolte, afin de réduire le plus possible le volume à transmettre."

Jason-1
500 kg

États-Unis

et

France

15/09/2001

Premier satellite d'une série prévue pour durer plusieurs décennies, Jason-1 est le successeur de TOPEX POSEIDON, dont il reprend les caractéristiques majeures (orbite, instruments, précision des mesures,...), toujours dans le cadre d'une coopération CNES-NASA. Contrôle du satellite et traitement des données seront effectués par un nouveau Segment Sol. Basé sur la plate-forme PROTEUS, le satellite Jason-1 embarque cinq instruments (un altimètre, un radiomètre, et trois systèmes de localisation). Il a été lancé à 1300 km de la surface, sur une orbite répétitive à 10 jours, identique à celle de TOPEX / POSEIDON.

La première image : fragmentation d'un immense iceberg, fin mars 2002 en Antartique

Images animées prise par le satellite EnviSat

EnviSat
8,50 tonnes

Europe

28/02/2002

Le satellite EnviSat (Environmental Satellite), successeur d'ERS-1 et d'ERS-2, a été lancé sur une orbite polaire à  800 km d'altitude.
Dédié à l'étude de l'environnement, en particulier au suivi des changements climatiques, sa mission est d'observer l'atmosphère, les océans, les glaces et la surface de la Terre. Construit par l'ESA, l'agence spatiale européenne, il fait 10 m de longueur, il a à bord une série de 10 instruments (dont un altimètre radar qui a une résolution de 30 à 150 m) permettant d'observer le plus grand nombre de paramètres possibles. Intégré aux nouveaux programmes internationaux d'étude du climat, comme GOOS (Global Ocean Observing System) et GODAE Mercator (Global Ocean Data Assimilation Experiment), EnviSat annonce l'entrée de l'océanographie spatiale dans l'ère opérationnelle, avec l'accès aux données en temps quasi-réel.

Animation de la Terre sous sa forme (géoïde) d'après les données de GRÂCE

GRACE

Tom et Jerry

États-Unis
17/04/2002 Ces deux satellites du programme GRACE (Gravity Recovery and Climate Experient) volent à une distance de 200 km l'un de l'autre et à une altitude de 500 km à une inclination de 89°C. Les manoeuvres d'orbite seront exigées tout les 30-60 jours pour maintenir la séparation entre les satellites. Ces deux satellites vont mesurer le champ de gravitation de la Terre.
Comme un but secondaire, GRÂCE fournira les renseignements critiques au sujet de l'atmosphère de la Terre ainsi que sur les océans, l'évolution de l'Arctique et l'Antartique.
Integral
4 tonnes

Europe

17/10/2002
La mission Integral (International Gamma Ray Astrophysics Laboratory) a pour objectif principal l'exploration approfondie des sites célestes d'émissions gamma. Ce satellite a été mis sur une orbite très excentrique (périgée initial : 10 000 km, apogée initial :150 000 km). Il est composé de 2 télescopes : Ibis (imageur) et SPI (spectromètre).
ICEsat
États-Unis
27/12/2002

Ce satellite va être lancé à 600 km d'altitude approximativement, en orbite polaire. Grâce à son laser, il mesurera l'épaisseur de la calotte glacière de l'Antarctique et du Groenland. Les informations recueillies aideront les scientifiques à déterminer si la calotte glaciaire est en pleine croissance ou si elle diminue et comment les masses de glace évoluent en fonction des conditions climatiques futures.
Cet équipement fournira également des données sur la végétation à l'échelle du globe.

SciSat-1
Canada

19/01/2003

SciSat-1 va aider étudier le phénomène de la réduction de la couche d'ozone dans l’atmosphère qui se produisent au-dessus du Canada et dans l'Arctique. Ce satellite sera composé d'un spectromètre pour étudier la chimie atmosphérique (ACE) . Un second instrument est conçu : MAESTRO (Mesure de l'extinction des aérosols par occultation dans la stratosphère et dans la troposphère).


MEGHA-
TROPIQUES

France

et

 

Inde

4/2003
Le satellite franco-indien MEGHA-TROPIQUES sera envoyé à 870 km. Il est destiné à la recherche atmosphérique. Les données recueil-lies par le satellite permettrons d'améliorer nos connaissances sur la contribution du cycle de l'eau à la dynamique du climat dans l'atmosphère tropicale et notre compréhension des processus liés à la convection tropicale.

Les principaux objectifs de la mission sont de :

fournir des me-sures simultanées de divers éléments du cycle de l'eau atmosphérique : la vapeur d'eau, les nuages, l'eau condensée dans les nuages, les précipitations et l'évaporation,
mesurer le bilan radiatif au sommet de l'atmosphère, assurer un échantillonnage temporel important dans le but de caractériser le cycle de vie des systèmes convectifs et d'obtenir des statistiques significatives.

Metop-1
4,70 tonnes

Europe

2003
Ce satellite est le premier d'une série de trois satellites météorologiques. Metop-1 emportera à son bord dix instruments. Parmi ceux-ci, IASI (Interféromètre Atmosphérique de Sondage pour l'Infrarouge), un sondeur atmosphérique infrarouge utilisant les techniques d'interférométrie fournira aux météorologues des spectres de l'émission de l'atmosphère permettant d'établir des profils de température et d'humidité avec une résolution verticale de 1 km et une précision de 1 K. Ses données permettront d'accéder à des mesures de contenus intégrés de gaz comme l'ozone, le méthane et le monoxyde de carbone qui jouent un rôle clé dans l'effet de serre additionnel.

I.S.S.

455 tonnes

États-Unis

 Europe

Japon

Russie

Canada

Construction de 20/11/1998 
à
/01/2004

L’I.S.S. (International Space Station) est à 400 km d’altitude. En janvier 2004 elle affichera une longueur 108 m pour 80 m d’envergure. Elle sera équipée de deux modules d’habitation, de six laboratoires de recherche (deux américains, deux russes, un japonais et un européen), de deux modules techniques et de trois grandes pièces de jonctions.

Détails de la Station Spaciale International

 

 

 

 

CALIPSO
500 kg

États-Unis

et

France

2004

CALIPSO est une mission d'étude des impacts radiatifs des nuages et des aérosols. Il sera installé à 705 km d'altitude et composé de 4 instruments :

- Le Lidar équipé d'un télescope de 1 mètre, mesure nuit et jour, les profils de rétrodiffusion verticale à 532 et 1064 nm, depuis la surface jusqu'à une altitude de 40 km.
- un spectromètre oxygène mesure de jour l'absorption de l'oxygène.
- L'IIR ou l'imageur infrarouge bicanal est constitué de deux caméras infra rouge,
- un spectromètre oxygène à haute résolution spectrale,
- une caméra à grand champ fonctionnant dans le spectre visible.

 
 
 
 
 
 
Cryosat

Europe

2004
Ce satellite altimétrique sera envoyé à 710 km pour l'observation des glaces polaires. Il est prévu pour durer 3 ans et demi. Cette mission permettra de déterminer les variations d'épaisseur des glaces continentales et des glaces de mer. Il sera ainsi possible de tester les prévisions de fonte des glaces dans le cadre du réchauffement climatique.
Il sera équipé de deux antennes formant un interféromètre dans une direction perpendiculaire aux traces. Le signal en retour sera traité comme celui d'un radar à synthèse d'ouverture (SAR), pour obtenir une meilleure résolution au sol.





OSTM
Jason-2

États-Unis

et

Europe

/12/2006
OSTM, Mission de topographie de la surface des océans, sera placé sur la même orbite non synchrone que Jason-1 (inclinée de 66 degrés et d'une répétitivité de 10 jours). Il emportera un altimètre radar bi-fréquence, des charges utiles d'orbitographie précise DORIS et GPS, un radiomètre hyperfréquence à pointage nadiral et un rétroréflecteur laser. Une fonction d'altimétrie sur fauchée large (WSOA), pourrait être rajouté.
Pleiade
500 kg

Europe

2006

2007

Deux petits satellites vont être lancés vers 2006 et auront une résolution de 1 mètre.
Du fait de leur petite taille ils seront plus facile à tourner sur leur axe pour pointer un objectif.
NGST
3 tonnes

États-Unis

Europe

2010
Le N.G.S.T (New Generation Spatial Telescope) est le prochain successeur du télescope spacial Hubble. Avec un miroir de 6 m il serra 10 fois plus puissant. Il serra placé à 1 500 000 km de la Terre pour ne pas être géner par la lumière et la chaleur du Soleil et il pourra fonctionner 24 h sur 24 h. Il pourra voir des astres d'une magnitude de 33. Sa duré de vie est estimée de 5 à 10 ans.

 

 

Bilan des satellites lancés entre 1957 et 1999

Satellites

Russie

U.S.A.

Europe

Japon

Chine

Inde

Autres

Total

Succès

3191

1774

225

61

77

12

3

5343

Échecs

186

158

29

8

9

4

3

397

Total

3377

1932

254

69

86

16

6

5740

% de réussite

94,50 %

91,80 %

88,60 %

88,40 %

89,50 %

75 %

50 %

82,50%

% du total

59 %

34 %

4,4 %

1,2 %

1,5 %

0,3 %

0,2 %

 

 

LES DÉBRIS DE L'ESPACE

Depuis 1957 l'environnement spatial proche de la Terre voit chaque année de nouveaux débris s'accumuler en raison de la prolifération des vols spatiaux.

Au fil des années des dizaines de tonnes de matériels devenus inutiles sont abandonnés sur orbite en attendant une lente dégradation ou leur récupération.

Selon un rapport du NORAD établi le 1/01/1999 et suite au recensement effectué par le Space Surveillance Network de l'US Space Command (USSPACECOM), depuis 1957, la Russie, les États-Unis, l'Europe, le Japon, la Chine, l'Inde et Israël ont procédé à près de 5 343 lancements réussis d'engins spatiaux.

Cela représente plus de 20 000 tonnes de matériaux et 25 500 objets divers en orbite autour de la Terre, parmi lesquels il ne reste que 595 satellites opérationnels représentant une masse de 4 500 tonnes.

Plus de 7 000 débris sont représentés sur cette image. Ils se concentrent sur des orbites situés à 800 et 1 500 km d'altitude
Environ 8 500 gros débris de plus de 10 cm sont dispersés autour de la Terre jusqu'à l'orbite géostationnaire. 7% d'entre eux sont des satellites fonctionnels. L'USSPACECOM suit en permanence l'évolution de chacun d'entre eux.

 

Parmi ces objets spatiaux on dénombre 15 680 débris de plus de 10 cm orbitant entre 400 et 1 500 km d'altitude. 100 000 objets d'une taille inférieure à 10 cm sont en orbite basse et il devrait y avoir des centaines de milliers de débris de taille inférieure au centimètre pour un total de quelque 35 millions de débris si on s'attarde aux particules de moins d'un millimètre. Parmi ces débris spatiaux 41% sont constitués de fragments, 13 % sont des débris opérationnels, 17 % des étages supérieurs de lanceurs et 22 % sont des satellites qui ne sont plus en état de fonctionner sans compter les éclats de peinture, les éjections de combustible, de liquide de refroidissement...

Exemple d'un débris spacial :

Cliquez ici pour voir une animation gif de 1 mo montrant comment J002E3, a été capturé dans
son orbite chaotique autour de la Terre. Le Soleil est dans cette animation à gauche.
Animations créées par Paul Chodas et Ron Baalke.

" Gravitant autour du Soleil, " répond à Chodas. " J'ai tracé le mouvement de J002E3 en arrière à temps pour trouver où était il, " il explique. Apparemment, J002E3 a laissé la Terre en 1971, est allé autour du Soleil pendant 30 et est encore revenu. Chodas, un expert dans le mouvement planétaire qui a vu beaucoup d'orbites compliquées, dit : " je n'ai jamais vu n'importe quoi comme ceci ".

À première vue, J002E3 paraîtrait être d'Apollo 14. Cette mission a commencé en janvier de 1971, et d'après les calculs de Chodas, J002E3 a cassé hors d'orbite de la Terre le mois de mars de la même année. Il y a un problème, pourtant : la NASA a expliqué qu'aucun des grands morceaux du vaisseau spatial Apollo 14 ne manque.

Chodas inventorie de la mission : Le 31 janv. 1971, une fusée Saturne V a décollé de la Floride avec Al Shepard, Ed Mitchell et Stuart Roosa. Deux étages de la fusée sont rentrés dans l'atmosphère quand ils ont épuisé leur combustible. Les S-IVB, alimentions de réservoir et du moteur de la fusée qui ont propulsé l'équipage de la Terre vers une orbite de la Lune ont été également abandonnés. Cependant, le S-IVB n'est pas rentré dans l'atmosphère terrestre, il a frappé la Lune. Les contrôleurs l'ont guidé pour fournir un impact pour les postes de l'écoute sismiques lunaires. Le module lunaire Antares s'est aussi écrasé délibérément -- plus de données pour le réseau sismique.

Ce corps J002E3 pourrait bien être le S-IVB de la fusée Saturne V.

 Gracieuseté de : http://system.solaire.free.fr/

 

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