LES
SATELLITES ET LES DEBRIS
AUTOUR DE LA TERRE
(1ére Partie)
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SONDES |
PAYS |
DATE |
PARTICULARITES |
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SKYLAB
90 tonnes |
États-Unis |
14/05/1973
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Skylab.est la. première station spacial américaine et elle a été lancé par la fusée Saturne V (voir fusée américaine). Long de 30 m elle était placée à une orbite 450 km d'altitude. Le programme Skylab a établi la possibilité pour l'homme de séjourner plusieurs mois dans l'espace. La station est retombé dans l'atmosphère le 11/07/1979. |
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GMS GMS 2
GMS 3
GMS 4
GMS 5 |
Japon
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14/07/1977 |
GMS (Geosynchronous Meteorological Satellite) est un satellite géostationnaire japonais dont l'opérateur est l'Agence Météorologique du Japon. Le satellite est situé à 35 800 km d'altitude au dessus de l'équateur, par 140° Est. Le satellite voit toujours la même portion du globe (42% de la surface terrestre). GMS est équipé du radiomètre VISSR (Visible and Infrared Spin Scan Radiometer). Celui-ci balaye la surface de la Terre ligne par ligne; chaque ligne consiste en une série d'images élémentaires ou pixel. Pour chaque pixel, le radiomètre mesure l'énergie radiative dans différentes bandes spectrales. Cette mesure est numérisée, puis transmise à une station au sol où elle est traitée, avant d'être envoyée à la communauté des utilisateurs. Le VISSR est un instrument à 3 canaux. |
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Météosat 350
kg
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Europe |
23/11/1977
29/08/2002 |
Météosat
est équipé d'un radiomètre à balayage. Celui-ci balaye la surface de
la Terre ligne par ligne; chaque ligne consiste en une série d'images élémentaires
ou pixel. Pour chaque pixel, le radiomètre mesure l'énergie radiative
dans différentes bandes spectrales. Cette mesure est numérisée, puis
transmise à une station au sol où elle est traitée, avant d'être envoyée
à la communauté des utilisateurs. 3 canaux pour l'imagerie se trouvent
sur le satellite : un canal visible (0,45-1,00 µm), un canal dans
l'infrarouge thermique (10,5-12,5 µm) et un canal vapeur d'eau (5,7-7,1
µm). Le canal visible balaye 5000 lignes, chaque ligne étant composée
de 5000 pixels. Les canaux infrarouges balayent 2500 lignes, chaque ligne
étant constituée de 2500 pixel. Cela donne
une résolution de 2,5 km (canal visible) à 5 km (canaux infrarouge) sous
le satellite. A cause de la courbure de la Terre, la résolution décroît
vers les bords de l'image. Elle est approximativement de 4,5 km dans le
canal visible au dessus de l'Europe. |
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GEOSAT |
États-Unis |
12/03/1985 |
Le
satellite GEOSAT (GEOdetic SATellite), satellite de la marine américaine
(US Navy) à 800 km
d’altitude s'est arrêté en janvier 1990. GEOSAT a été la première
mission à fournir des données altimétriques de grande qualité sur
plusieurs années. Son
instrument principal était un altimètre radar, sa première mission dédiée
à la mesure du géoïde marin. Cette mission achevée (18 mois plus
tard), le satellite fût placé sur une orbite répétitive de 17 jours,
pour mesurer le niveau des océans. |
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MIR
140 tonnes |
Russie |
20/02/1986 | A dessus de nos têtes à 390 km cette station fut terminée en 1996 avec un diamètre maximal de 4,20 mètre et une longueur de 45 m. Six véhicules spatiaux pouvaient s'y amarrer simultanément. C'est dans cette station que fut pulvérisé le record d'un homme dans une station avec 748 jours. 103 cosmonautes y sont allés. Le 23/03/2001 Mir est retombé sur Terre en se désintégrant dans l'atmosphère. |
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SPOT
1 SPOT
2 SPOT
3 SPOT
4
SPOT
5 |
France
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Du
22/02/1986 22/01/1990 de
1993 24/03/1998 |
Depuis
son orbite à 820 km d’altitude, SPOT 4 est conçu pour
distinguer des détails de 10 mètres sur des paysages terrestres qui défilent
à 24 000 km/h. En mars 1998, le satellite SPOT 4 a complété
la famille SPOT en élargissant sa mission pour permettre à Spot
Image de mieux répondre aux besoins des utilisateurs maintenant
familiarisés avec l’utilisation des images spatiales. Pour assurer la
continuité du service, les caractéristiques géométriques de la prise
de vue (fauchée de 60 km par instrument et capacité de visée latérale
à 27° de part et d'autre de la verticale) ont été reconduites sur SPOT 4.
Par contre, le potentiel des performances a été accru grâce à
l'introduction d'une nouvelle bande spectrale en moyen infrarouge, à
l'extension de la durée de vie de 3 à 5 ans et à l'amélioration
des possibilités opérationnelles. |
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TELESCOPE
SPACIAL HUBBLE 10
tonnes |
États-Unis Europe |
24/04/1990 |
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Meteor-3 |
Russie |
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Le
satellite russe Meteor-3, dont l'opérateur est le SRC PLANETA, est un
satellite à orbite polaire qui observe la Terre à environ 1200 km
d'altitude. |
ERS-1 |
Europe |
17/07/1991 |
A 800 km d’altitude Le satellite ERS-1 (European Remote Sensing n°1) a été mis en sommeil en juin 1996. Multimissions, il observait la Terre et en particulier l'atmosphère et les océans en utilisant des techniques radars. Satellite de l'ESA, l'agence spatiale européenne, il a à son bord cinq instruments, dont un radar altimètre. Pour répondre à ses missions, ERS-1 a été placé sur différentes orbites répétitives : une orbite répétitive à 3 jours pour l'observation des calottes polaires, une orbite répétitive à 35 jours pour les applications multidisciplinaires (dont l'observation des océans) et une orbite répétitive à 168 jours pour les applications géodésiques. |
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TOPEX
POSEIDON |
États-Unis et France |
10/08/1992 au 07/12/2001 |
Le
satellite TOPEX POSEIDON a été lancé à 1 300 km avec pour mission
"observer et comprendre la circulation océanique". Issu d'un
partenariat entre la NASA, l'agence spatiale américaine et le CNES,
l'agence spatiale française, il a à bord deux radars altimètres et différents
systèmes de localisation précise, dont le système DORIS. La mission
TOPEX POSEIDON pose les fondations pour une surveillance des océans à
long terme ("laboratoire spatial"). Tous les dix jours, le
satellite nous fournit la topographie mondiale des océans, niveau de la
mer mesurée avec une précision inégalée: la précision moyenne
instantanée de l'estimation locale du niveau de l'océan est meilleure
que 5 cm, et la précision
moyenne sur un mois meilleure que 2 cm. |
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GOMS |
Russie
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31/10/1994 |
GOMS
(Geostationary Operational Meteoro-logical Satellite) est un satellite géostationnaire
russe dont l'opérateur est le SRC PLANETA.
Le
satellite est situé à 35800 km d'altitude au dessus de l'équateur, par
76°50' Est. Le satellite voit toujours la même portion du globe (42 % de
la surface terrestre). GOMS
est équipé d'un radiomètre. Celui-ci balaye la surface de la Terre
ligne par ligne; chaque ligne consiste en une série d'images élémentaires
ou pixel. Pour chaque pixel, le radiomètre mesure l'énergie radiative
dans différentes bandes spectrales. Cette mesure est numérisée, puis
transmise à une station au sol où elle est traitée, avant d'être envoyée
à la communauté des utilisateurs. |
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NOAA
14 NOAA
15 |
États-Unis
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29/05/1994 13/05/1998 |
Les
satellites américains NOAA, dont le propriétaire et l'opérateur est
la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), sont des
satellites à orbite polaire qui observent la Terre à environ 850 km
d'altitude. Les satellites américains NOAA, dont le propriétaire et l'opérateur est la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), sont des satellites à orbite polaire qui observent la Terre à environ 850 km altitude. Actuellement,
les satellites NOAA 14 et NOAA 15, évoluent sur une orbite inclinée à
99 degrés par rapport au plan équatorial. Leur période de révolution
(durée nécessaire pour accomplir un tour complet) est d'environ 102
minutes, si bien qu'ils survolent l'équateur au moins 14 fois par jour,
en passages ascendant et descendant. Ces orbites sont héliosynchrones,
c'est à dire le satellite passe toujours au dessus du même point à la même
heure de la journée. Les 2 satellites sont déphasés ; une même région
est survolée au moins 4 fois par jour à un intervalle d'environ 6
heures. Ils
sont équipés de l'AVHRR (Advanced Very High Resolution Radiometer),
radiomètre à balayage à très haute résolution, qui permet une
restitution des détails de l'ordre de 1 à 4 km (1,1 km à la verticale
du satellite). |
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GOES |
États-Unis |
1994 |
Les
satellites GOES (Geostationary Opera-tional Environmental Satellites) sont
des satellites géostation-naires américains dont le propriétaire et
l'opérateur est la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).
Ils sont situés à 35 800 km d'altitude au dessus de l'équateur. Chacun
de ces satellites voit toujours la même portion du globe (42% de la
surface terrestre). |
ERS-2 |
Europe
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21/04/1995 |
Le satellite ERS-2 (European Remote Sensing n°2) a été lancé à 800 km d’altitude avec pour mission d'observer la Terre, en particulier l'atmosphère et les océans, en utilisant des techniques radars. Satellite de l'ESA, l'agence spatiale européenne, il a à son bord six instruments, dont un altimètre. Successeur d'ERS-1, il a été utilisé en tandem avec celui-ci d'août 1995 à juin 1996 : mis sur des orbites identiques à 35 jours, les satellites se succèdent à un jour d'intervalle. |
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ADEOS 1
ADEOS 2 |
Japon |
17/08/1996
1999 |
Ce
satellite était composé d'un instrument POLDER qui constituait la première
coopération significative dans le domaine de l'étude spatiale de
l'environnement terrestre entre la France et le Japon. La durée de vie du
satellite ADEOS 1 a été de trois ans. Dans le visible et le proche infrarouge, POLDER contribuait à l'étude de la Terre et de son environnement : l'atmosphère, la végétation, l'océans ... à travers des images à très grand champ (2400 km x 1800 km) et moyenne résolution (6 km x 7 km). |
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GFO |
États-Unis |
10/02/1998 |
A une altitude de 880 km le satellite GFO (Geosat Follow-On) est successeur de Geosat. Satellite de la marine américaine (US Navy), il mesure la topographie des océans. Comme son prédécesseur, ses données sont mis à la disposition de la communauté scientifique via la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Il a comme mission de fournir des données en temps réel de la topographie des océans. Son instrument principal est un altimètre radar. La mission GFO suit exactement l'orbite répétitive de 17 jours de Geosat, et elle est prévue pour être continuée par deux autres satellites. |
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Ikonos 2
726 kg |
États-Unis |
24/09/1999 | A
une altitude de 681 km Ikonos 2 est un satellite possédant une résolution pan-chromatique de 1 m et une résolution multispectral de 4 m. |
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Spacecraft
115 kg |
États-Unis |
20/12/1999 | Ce satellite est conçu pour mesure l'énergie émise par le Soleil qui atteint la Terre. C'est cette énergie solaire qui crée les vents et la chaleurs de la Terre et les courants océanique. |
Gracieuseté de : http://system.solaire.free.fr/
LES
SATELLITES ET LES DÉBRIS
AUTOUR DE LA TERRE
(2ème Partie)
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INSAT-2E |
Inde |
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INSAT-2E
est un satellite géostationnaire...............................................
indien. Le satellite est situé à 35 800 km d'altitude au dessus de l'équateur,
par 74° Est. Le satellite voit toujours la même portion du globe (42 %
de la surface terrestre). INSAT-2E est équipé du radiomètre VHRR (Very
High Resolution Radio-meter). Celui-ci balaye la surface de la Terre
ligne par ligne ; chaque ligne consiste en une série d'images élémentaires
ou pixel. Pour chaque pixel, le radiomètre mesure l'énergie radiative
dans différentes bandes spectrales. Cette mesure est numérisée, puis
transmise à une station au sol où elle est traitée, avant d'être
envoyée à la communauté des utilisateurs. Le VHRR est un instrument
à 3 canaux: le canal visible opérant à 0,47-0,7 µm, le canal
infrarouge (IR) à 10,5-12,5 µm et le canal vapeur d'eau (WV) à
5,7-7,1 µm. La résolution du canal visible est de 2 km tandis que
celle des canaux IR et WV est de 8 km. |
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QuikSCAT |
États-Unis |
19/06/1999 |
Le
satellite américain QuikSCAT, dont le propriétaire et l'opérateur est
la NASA, est un satellite à orbite polaire qui observe la Terre à
environ
800 km d'altitude. Le satellite QuikSCAT, évolue sur une orbite
inclinée à 98,6 degrés par rapport au plan équatorial. Sa période
de révolution (durée nécessaire pour accomplir un tour complet) est
d'environ 102 minutes, si bien qu'il survole l'équateur au moins 14
fois par jour, en passages ascendant et descendant. Ces orbites sont hélio-synchrones
: le satellite passe toujours au dessus du même point à la même heure
de la journée. QuikSCAT est équipé d'un diffusiomètre, radar micro
ondes à haute fréquence (13,4 gigahertz), qui permet de mesurer
l'intensité et la direction du vent à proximité de la surface de la
mer. Le vent crée des ondes capillaires à la surface de la mer.
Celles-ci modifient les caractéristiques du signal rétro-diffusé vers
le satellite. Cet instrument balaye une fauchée d'environ 1800 km de
large. Il fait environ 400000 mesures et couvre 90% de la surface de la
Terre en une journée. La résolution est de 25 kilomètres. Les
mesures peuvent être faites quelque soit le temps. En effet, les nuages
n'arrêtent pas les micro-ondes. Cependant, la mesure est perturbée par
tous phénomène qui détruit les ondes capillaires: la pluie, les vents
très faibles ou très forts (supérieurs à 20 m/s). Entre 3 m/s et 20
m/s, la précision sur l'intensité du vent est de 2 m/s et la précision
sur la direction est de 20 degrés |
Chandra
5,66 tonnes |
États-Unis |
23/07/1999
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Chandra est un puissant télescope en orbite autour de la Terre et qui enregistrent les rayons X en provenance de notre univers. La détection de rayons X permet d'identifier les trous noirs et autres objets célestes difficilement détectables par les autres télescopes terrestres ou spatial (Hubble). Ce satellite a été mis sur une Orbite qui a pour périgée 10000 km et apogée 140000 km. La mission de Chandra devrait durer 10 ans. | |
XMM |
Europe
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10/12/1999
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L'observatoire XMM-Newton est un télescope spatial destiné à observer, dans le ciel, les émissions de rayonnement X. La durée de vie prévue de est de 10 ans. Il tourne sur une orbite elliptique excentrique très allongée (7000 km de périgée et 114000 km d'apogée) en décrivant une révolution toutes les 48 heures. XMM-Newton possède 3 télescopes. | |
FY-1
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FY-1
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Chine |
? |
Le
satellite chinois FY-1, dont l'opérateur est le National Satellite
Meteorological Center (NSMC), est un satellite à orbite polaire qui
observent la Terre à environ 870 km d'altitude. Il
est équipé du MVISR (Multichannel Visible and IR Scan Radiometer). Cet
instrument qui balait une fauchée d'environ 3000 km de large. |
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ODIN
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Europe
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20/02/2001 /02/2003 |
ODIN
a été lancé à une altitude 600 Km. La mission ODIN étudie des
objets astronomiques et l'atmosphère terrestre en observant les raies
spectrales des molécules H2O, O2, O3, CO... Il est composée de deux
principaux instruments : - Un récepteur sub-millimétrique Les signaux radio sont analysé par deux auto-corrélateurs Suédois et par un Spectromètre Acousto-Optique développé par la France. - Un spectro-mètre imageur infra-rouge, développé par le Canada. |
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Quickbird 2
953 kg |
États-Unis |
18/10/2001 |
Situé à 600 km à une orbite polaire, ce satellite
d'observations commerciaux est parmi ce qui ont une meilleurs résolution.
QuickBird 2 a été conçu pour collecter des images en noir et blanc de
1 m de résolution, voir 61 cm ce qui est assez précis pour distinguer
des objets de cette taille ou d'une taille supérieure. |
TIMED
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États-Unis |
30/05/2001 | Timed (Thermosphere Ionosphere Mesosphere Energetics and Dynamic Mission) Lancée le 30 mai 2001, par la Nasa, la sonde Timed est situé à 700 km d'altitude pour étudier l'influence du Soleil sur l'atmosphère terrestre. | |
KH-12
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États-Unis |
05/09/2001 | KH-12
a été mis a une orbite d'une altitude de 290 km par une fusée Titan.
Ce satellite espion est de la même famille que le télescope Hubble,
mais observe la Terre. Kh-12, qui veut dire Key Hole, aurait une capacité
de résolution de 10 à 1 cm. Ce satellite peut travailler de jour comme de nuit. KH-12 a 15 autres grands frères. Le NRO qui fabrique ces engins est l'une des agences les plus secrètes au monde. Par exemple, les composants informatiques et autres microprocesseurs sont fabriqués spécialement à Fort Meade. Une quinzaine de centres sont là pour récupérer les informations envoyées par ces satellites. Le KH-12 pourrait par ailleurs traiter lui-même en local les informations qu'il récolte, afin de réduire le plus possible le volume à transmettre." |
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Jason-1 |
États-Unis et France |
15/09/2001 |
Premier
satellite d'une série prévue pour durer plusieurs décennies, Jason-1
est le successeur de TOPEX
POSEIDON, dont il reprend les caractéristiques majeures (orbite,
instruments, précision des mesures,...), toujours dans le cadre d'une
coopération CNES-NASA. Contrôle du satellite et traitement des données
seront effectués par un nouveau Segment Sol. Basé sur la plate-forme
PROTEUS, le satellite Jason-1 embarque cinq instruments (un altimètre,
un radiomètre, et trois systèmes de localisation). Il a été lancé
à 1300 km de la surface, sur une orbite répétitive à 10 jours,
identique à celle de TOPEX / POSEIDON. |
La première image : fragmentation d'un immense iceberg, fin mars 2002 en Antartique |
EnviSat |
Europe |
28/02/2002 |
Le satellite EnviSat (Environmental
Satellite), successeur d'ERS-1
et d'ERS-2,
a été lancé sur une orbite polaire à 800
km d'altitude. |
Animation de la Terre sous sa forme (géoïde) d'après les données de GRÂCE |
GRACE Tom et Jerry |
États-Unis
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17/04/2002 | Ces
deux satellites du programme GRACE (Gravity Recovery and Climate
Experient) volent à une distance de 200 km l'un de l'autre et à une
altitude de 500 km à une inclination de 89°C. Les manoeuvres d'orbite
seront exigées tout les 30-60 jours pour maintenir la séparation entre
les satellites. Ces deux satellites vont mesurer le champ de gravitation
de la Terre. Comme un but secondaire, GRÂCE fournira les renseignements critiques au sujet de l'atmosphère de la Terre ainsi que sur les océans, l'évolution de l'Arctique et l'Antartique. |
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Integral
4 tonnes |
Europe
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17/10/2002
|
La mission Integral (International Gamma Ray Astrophysics Laboratory) a pour objectif principal l'exploration approfondie des sites célestes d'émissions gamma. Ce satellite a été mis sur une orbite très excentrique (périgée initial : 10 000 km, apogée initial :150 000 km). Il est composé de 2 télescopes : Ibis (imageur) et SPI (spectromètre). |
ICEsat
|
États-Unis
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27/12/2002
|
Ce satellite va être lancé à 600 km d'altitude
approximativement, en orbite polaire. Grâce à son laser, il mesurera
l'épaisseur de la calotte glacière de l'Antarctique et du Groenland.
Les informations recueillies aideront les scientifiques à déterminer
si la calotte glaciaire est en pleine croissance ou si elle diminue et
comment les masses de glace évoluent en fonction des conditions
climatiques futures. |
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SciSat-1
|
Canada | 19/01/2003 |
SciSat-1 va aider étudier le phénomène de la réduction de la couche d'ozone dans l’atmosphère qui se produisent au-dessus du Canada et dans l'Arctique. Ce satellite sera composé d'un spectromètre pour étudier la chimie atmosphérique (ACE) . Un second instrument est conçu : MAESTRO (Mesure de l'extinction des aérosols par occultation dans la stratosphère et dans la troposphère). |
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MEGHA-
TROPIQUES
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France
et
Inde
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4/2003
|
Le
satellite franco-indien MEGHA-TROPIQUES sera envoyé à 870 km. Il est
destiné à la recherche atmosphérique. Les données recueil-lies par
le satellite permettrons d'améliorer nos connaissances sur la
contribution du cycle de l'eau à la dynamique du climat dans
l'atmosphère
tropicale et notre compréhension des processus liés à la convection
tropicale.
Les principaux objectifs de la mission sont de : fournir des me-sures simultanées de divers éléments
du cycle de l'eau atmosphérique : la vapeur d'eau, les nuages, l'eau
condensée dans les nuages, les précipitations et l'évaporation, |
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Metop-1
4,70 tonnes |
Europe
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2003
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Ce satellite est le premier d'une série de trois satellites météorologiques. Metop-1 emportera à son bord dix instruments. Parmi ceux-ci, IASI (Interféromètre Atmosphérique de Sondage pour l'Infrarouge), un sondeur atmosphérique infrarouge utilisant les techniques d'interférométrie fournira aux météorologues des spectres de l'émission de l'atmosphère permettant d'établir des profils de température et d'humidité avec une résolution verticale de 1 km et une précision de 1 K. Ses données permettront d'accéder à des mesures de contenus intégrés de gaz comme l'ozone, le méthane et le monoxyde de carbone qui jouent un rôle clé dans l'effet de serre additionnel. |
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I.S.S. 455 tonne |
États-Unis Japon Russie Canada
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Construction de 20/11/1998 |
L’I.S.S.
(International Space Station) est à 400 km
d’altitude. En janvier 2004 elle affichera une longueur 108 m pour 80
m d’envergure. Elle sera équipée de deux modules d’habitation, de
six laboratoires de recherche (deux américains, deux russes, un
japonais et un européen), de deux modules techniques et de trois
grandes pièces de jonctions. |
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CALIPSO
500 kg |
États-Unis et France
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2004
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CALIPSO est une mission d'étude des impacts radiatifs des nuages et des aérosols. Il sera installé à 705 km d'altitude et composé de 4 instruments : - Le Lidar équipé d'un télescope de 1 mètre,
mesure nuit et jour, les profils de rétrodiffusion verticale à 532 et
1064 nm, depuis la surface jusqu'à une altitude de 40 km. |
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Cryosat
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Europe
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2004
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Ce
satellite altimétrique sera envoyé à 710 km pour l'observation des
glaces polaires. Il est prévu pour durer 3 ans et demi. Cette mission
permettra de déterminer les variations d'épaisseur des glaces
continentales et des glaces de mer. Il sera ainsi possible de tester les
prévisions de fonte des glaces dans le cadre du réchauffement
climatique. Il sera équipé de deux antennes formant un interféromètre dans une direction perpendiculaire aux traces. Le signal en retour sera traité comme celui d'un radar à synthèse d'ouverture (SAR), pour obtenir une meilleure résolution au sol. |
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OSTM
Jason-2 |
États-Unis et Europe
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/12/2006
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OSTM, Mission de topographie de la surface des océans, sera placé sur la même orbite non synchrone que Jason-1 (inclinée de 66 degrés et d'une répétitivité de 10 jours). Il emportera un altimètre radar bi-fréquence, des charges utiles d'orbitographie précise DORIS et GPS, un radiomètre hyperfréquence à pointage nadiral et un rétroréflecteur laser. Une fonction d'altimétrie sur fauchée large (WSOA), pourrait être rajouté. |
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Pleiade
500 kg |
Europe
|
2006 2007 |
Deux
petits satellites vont être lancés vers 2006 et auront une résolution
de 1 mètre. Du fait de leur petite taille ils seront plus facile à tourner sur leur axe pour pointer un objectif. |
NGST
3 tonnes |
États-Unis Europe
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2010
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Le N.G.S.T (New Generation Spatial Telescope) est le prochain successeur du télescope spacial Hubble. Avec un miroir de 6 m il serra 10 fois plus puissant. Il serra placé à 1 500 000 km de la Terre pour ne pas être géner par la lumière et la chaleur du Soleil et il pourra fonctionner 24 h sur 24 h. Il pourra voir des astres d'une magnitude de 33. Sa duré de vie est estimée de 5 à 10 ans. |
Bilan des satellites lancés entre 1957 et 1999
Satellites |
Russie |
U.S.A. |
Europe |
Japon |
Chine |
Inde |
Autres |
Total |
Succès |
3191 |
1774 |
225 |
61 |
77 |
12 |
3 |
5343 |
Échecs |
186 |
158 |
29 |
8 |
9 |
4 |
3 |
397 |
Total |
3377 |
1932 |
254 |
69 |
86 |
16 |
6 |
5740 |
%
de réussite |
94,50
% |
91,80
% |
88,60
% |
88,40
% |
89,50
% |
75
% |
50
% |
82,50% |
%
du total |
59
% |
34
% |
4,4
% |
1,2
% |
1,5
% |
0,3
% |
0,2
% |
|
LES DÉBRIS DE L'ESPACE
Depuis 1957 l'environnement spatial proche de la Terre voit chaque année de nouveaux débris s'accumuler en raison de la prolifération des vols spatiaux.
Au fil des années des dizaines de tonnes de matériels devenus inutiles sont abandonnés sur orbite en attendant une lente dégradation ou leur récupération.
Selon un rapport du NORAD établi le 1/01/1999 et suite au recensement effectué par le Space Surveillance Network de l'US Space Command (USSPACECOM), depuis 1957, la Russie, les États-Unis, l'Europe, le Japon, la Chine, l'Inde et Israël ont procédé à près de 5 343 lancements réussis d'engins spatiaux.
Cela représente plus de 20 000 tonnes de matériaux et 25 500 objets divers en orbite autour de la Terre, parmi lesquels il ne reste que 595 satellites opérationnels représentant une masse de 4 500 tonnes.
|
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Plus de 7 000 débris sont représentés sur cette image. Ils se
concentrent sur des orbites situés à 800 et 1 500 km d'altitude
|
Environ 8 500 gros débris de plus de 10 cm sont dispersés autour
de la Terre jusqu'à l'orbite géostationnaire. 7% d'entre eux sont
des satellites fonctionnels. L'USSPACECOM suit en permanence l'évolution
de chacun d'entre eux.
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Parmi ces objets spatiaux on dénombre 15 680 débris de plus de 10 cm orbitant entre 400 et 1 500 km d'altitude. 100 000 objets d'une taille inférieure à 10 cm sont en orbite basse et il devrait y avoir des centaines de milliers de débris de taille inférieure au centimètre pour un total de quelque 35 millions de débris si on s'attarde aux particules de moins d'un millimètre. Parmi ces débris spatiaux 41% sont constitués de fragments, 13 % sont des débris opérationnels, 17 % des étages supérieurs de lanceurs et 22 % sont des satellites qui ne sont plus en état de fonctionner sans compter les éclats de peinture, les éjections de combustible, de liquide de refroidissement...
Exemple d'un débris spacial :
" Gravitant autour du Soleil, " répond à Chodas. " J'ai
tracé le mouvement de J002E3 en arrière à temps pour trouver où était il,
" il explique. Apparemment, J002E3 a laissé la Terre en 1971, est allé
autour du Soleil pendant 30 et est encore revenu. Chodas, un expert dans le
mouvement planétaire qui a vu beaucoup d'orbites compliquées, dit : " je
n'ai jamais vu n'importe quoi comme ceci ".
À première vue, J002E3 paraîtrait être d'Apollo 14. Cette mission a commencé
en janvier de 1971, et d'après les calculs de Chodas, J002E3 a cassé hors
d'orbite de la Terre le mois de mars de la même année. Il y a un problème,
pourtant : la NASA a expliqué qu'aucun des grands morceaux du vaisseau spatial
Apollo 14 ne manque.
Chodas inventorie de la mission : Le 31 janv. 1971, une fusée Saturne V a décollé
de la Floride avec Al Shepard, Ed Mitchell et Stuart Roosa. Deux étages de la
fusée sont rentrés dans l'atmosphère quand ils ont épuisé leur combustible.
Les S-IVB, alimentions de réservoir et du moteur de la fusée qui ont propulsé
l'équipage de la Terre vers une orbite de la Lune ont été également abandonnés.
Cependant, le S-IVB n'est pas rentré dans l'atmosphère terrestre, il a frappé
la Lune. Les contrôleurs l'ont guidé pour fournir un impact pour les postes de
l'écoute sismiques lunaires. Le module lunaire Antares s'est aussi écrasé
délibérément -- plus
de données pour le réseau sismique.
Ce corps J002E3 pourrait bien être le S-IVB de la fusée Saturne V.
Gracieuseté de : http://system.solaire.free.fr/